Actualité - La classe capitaliste monopoliste a fait son temps et devrait se retirer gracieusement de l'économie socialisée
La classe capitaliste monopoliste enlève à l'économie une partie de la valeur ajoutée réalisée, laquelle sert à des dépenses parasitaires: des objets de luxe, la spéculation, la répression et la guerre. Elle bloque le développement de la science de la planification socialiste en invoquant le libre marché, marché qui est en réalité sous le contrôle absolu des monopoles et de la planification monopoliste, une forme de planification qui sert les intérêts sectoriels étroits des plus puissants plutôt que le bien public. Les propriétaires du capital monopoliste refusent de laisser le facteur humain, éclairé par la conscience sociale, jouer un rôle déterminant dans l'économie socialisée, dans la résolution des problèmes sociaux et naturels qui assaillent l'humanité. Le facteur humain, éclairé par la conscience sociale, ne peut pas infuser l'économie socialisée de considérations basées sur l'humanisation de l'environnement social et naturel. La classe capitaliste monopoliste prive l'économie socialisée de sa force réelle en la divisant en sections rivales, ce qui mène à la crise, à la destruction et à la guerre. La classe capitaliste monopoliste est devenue complètement superflue et doit être privée de son pouvoir de priver la classe ouvrière et le peuple de leurs droits et de la pleine jouissance de l'économie socialisée.
La classe capitaliste monopoliste et ses alliés idéologiques soutiennent que leur existence et leurs réclamations à la valeur ajoutée sont nécessaires, mais leurs arguments sont réfutés par la réalité.
Argument désuet numéro 1: La classe capitaliste monopoliste apporte les investissements nécessaires en s'appropriant une partie de la valeur accumulée (capital) au fil des années.
L'argument désuet numéro 1 a été réfuté objectivement: Les épargnes des ouvriers et des employés salariés et les réclamations du gouvernement à la valeur ajoutée constituent aujourd'hui une énorme réserve de valeur ajoutée, beaucoup plus considérable que les avoirs des capitalistes monopolistes. Ces énormes réserves d'épargnes se trouvent dans les banques et autres institutions financières. Sans les épargnes et les dépenses des ouvriers et des employés salariés, l'économie socialisée s'effondrerait. Si les épargnes personnelles et les dépenses de la classe capitaliste monopoliste étaient maintenues à l'écart de l'économie socialisée, celle-ci s'épanouirait. Par des manoeuvres constantes, le capital monopoliste utilise les épargnes du peuple à ses propres fins, en opposition aux besoins du peuple et de l'économie socialisée.
Toutes les nouvelles contributions directes aux épargnes des ouvriers, des employés salariés et du gouvernement ont leur origine dans la valeur ajoutée réalisée, créée par le travail de la classe ouvrière et des employés salariés appliqué aux moyens de production. De même pour les revenus provenant des investissements dans les régimes d'épargnes.
Du côté dépenses, les deux tiers de la valeur ajoutée réalisée sont achetés en tant que moyens de consommation par les ouvriers, les employés salariés et d'autres se servant des transferts gouvernementaux. Le reste de la valeur ajoutée réalisée est vendu aux riches ou bien comme moyen de consommation, ou bien comme moyen de production utilisant également les réserves de valeur accumulée détenues par la classe ouvrière, les employés salariés et les gouvernements à différents niveaux.
Le développement des moyens de production est financé par les épargnes des citoyens, du gouvernement et des riches. La valeur accumulée détenue directement par les riches, bien qu'énorme comparativement à celles des ouvriers et employés salariés individuels, est infime en comparaison avec les réserves d'épargnes bancaires, fonds mutuels et caisses de retraite des classes montantes de l'économie socialisée et comparativement aux réserves de ressources dont disposent les gouvernements. Une des grandes préoccupations des monopoles est de trouver les moyens d'utiliser les réserves d'épargnes des individus et des gouvernements à leurs propres fins. Ils peuvent utiliser les épargnes du peuple dans des projets qui servent leurs intérêts privés en vertu du pouvoir politique et économique qu'ils détiennent. Cet aspect à lui-seul suffit à établir que le capital monopoliste privé est désuet et qu'il fait obstacle au progrès et à la satisfaction du bien public.
Quelques exemples de fonds de pension mis en commun
Au Canada, près de six millions d'ouvriers et d'employés salariés réclament une partie de la valeur ajoutée réalisée qu'ils accumulent dans environ 15 000 régimes de pension agréés. Des millions d'autres mettent de l'argent dans des régimes enregistrés d'épargne-retraite. À eux seuls ces deux types de régimes de retraite représentent plus d'un billion de dollars et des dizaines de milliards de dollars en valeur ajoutée réalisée y sont ajoutés chaque année.
D'autres régimes:
Le fonds du Régime de pensions du Canada: 103 milliards $
La Caisse de dépôt et de placement du Québec gère des fonds de retraite publics et privés au Québec. En 2005 elle avait des avoirs de 216 milliards $.
Le Ontario Teachers' Pension Plan (à prestations déterminées) a présentement des avoirs de plus de 100 milliards $. Le 31 décembre 2005 il avait:
- Des avoirs nets de 96,1 milliards $
- Des revenus d'investissement de 14,1 milliards $
- Versé 3,6 milliards $ en prestations pour l'année
- Recueilli 1,6 milliards en cotisations annuelles (des enseignants et du gouvernement de l'Ontario).
Un exemple des États-Unis:
Le California Public Employees' Retirement System (CalPERS) a un avoir de 217,6 milliards $US et reçoit des cotisations annuelles nettes et des revenus d'investissements de 20 milliards $. Il gère un régime de retraite et d'assurance-santé à prestations déterminées pour environ 1,5 million d'employés du secteur public et de retraités.
Argument désuet numéro 2: La classe capitaliste monopoliste apporte une gestion professionnelle et d'autres aptitudes nécessaires à la gestion de l'économie socialisée.
L'argument désuet numéro 2 est réfuté objectivement: Les employés salariés et les ouvriers, sauf dans des cas très exceptionnels, apportent ce savoir-faire technique nécessaire à l'économie socialisée.
Argument désuet numéro 3: Bien que parfois la classe capitaliste monopoliste ne soit pas directement engagée dans le fonctionnement d'une entreprise à titre de gestionnaire (et souvent le capitaliste monopoliste ne réside même pas au pays), elle a le droit légal de continuer de réclamer la valeur ajoutée réalisée en fonction du pourcentage de sa propriété privée de la dette ou des actions dans l'économie socialisée.
L'argument désuet numéro 3 est réfuté: C'est le cas seulement parce que la classe capitaliste monopoliste détient le pouvoir politique. Le cadre constitutionnel et juridique qu'elle refuse de changer en faveur du renouveau démocratique accorde préséance à la propriété privée de parties rivales de l'économie socialisée et exige un paiement de cette propriété à même la valeur ajoutée réalisée, bien que la presque totalité des membres de la classe capitaliste monopoliste ne participe pas de façon significative au travail productif et ne contribue objectivement rien d'autre à l'économie socialisée.
L'argument légal était valable durant les premières années du capitalisme, lorsqu'il sortait de la petite production féodale. La classe capitaliste montante contribuait ses épargnes, son expertise administrative et son enthousiasme à la nouvelle économie. La science, les idées éclairées et l'enthousiasme face à l'économie socialisée et de nouveaux arrangements sont maintenant le fait des travailleurs. Le capital monopoliste s'approprie toute nouvelle science et tout nouveau développement de l'économie socialisée. Les riches sont devenus défensifs et réactionnaires et ne se préoccupent que de protéger et d'élargir leurs fortunes personnelles en opposition au bien public, au peuple et à l'économie socialisée.
Avec le passage au capitalisme monopoliste et la croissance rapide de la classe ouvrière et du nombre d'employés salariés, l'argument légal perd toute valeur. La classe capitaliste monopoliste ne joue plus aucun rôle significatif dans l'économie socialisée et est devenu superflue et un obstacle au progrès.
Si la classe capitaliste monopoliste était civilisée et objective, elle laisserait gracieusement le peuple, par l'entremise de l'État, acheter ses avoirs privés. Tous les fonds d'épargne des ouvriers, employés salariés et capitalistes monopolistes pourraient être transformés en fonds de fiducie gouvernementaux à prestations déterminées et garanties dont bénéficieraient les prestataires jusqu'à la fin de leurs jours. Pour les membres de la classe capitaliste monopoliste aptes au travail, la seule condition pour recevoir leurs prestations déterminées avant la retraite serait de contribuer un travail significatif à l'économie socialisée.
Les petits entrepreneurs pourraient jouer un rôle significatif dans ces nouveaux arrangements et continuer de faire une contribution à l'économie socialisée sous le contrôle de la classe ouvrière et de ses alliés. Au lieu d'être dominés par le capital monopoliste, les petits entrepreneurs auraient droit à un standard national garanti.
Ces nouveaux arrangements qui font ressortir le facteur humain/conscience sociale dans l'économie socialisée sans la domination et l'ingérence du capital monopoliste ne sont possibles que si la classe ouvrière assume le pouvoir politique et apporte les transformations constitutionnelles et législatives nécessaires. Le nouveau gouvernement de la classe ouvrière exproprierait les membres de la classe capitaliste monopoliste qui refusent de transférer leurs avoirs privés à des fonds de fiducie gouvernementaux.
Objectivement, les conditions sont prêtes pour de nouveaux arrangements.
(Le Marxiste-Léniniste - K.C. Adams)
Libellés : La lutte des peuples pour restreindre le droit des monopoles
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