Actualité - Le président Fidel Castro réitère sa mise en demeure envers la revue Forbes
(Granma International) - Le mensonge a de nouveau été pulvérisé hier lors de l’intervention du président Fidel Castro qui a affirmé que l’administration Bush avait reçue un no hit no run en refusant de répondre et en restant sans défense devant les vérités irrécusables de la Révolution cubaine.
Durant sept heures Fidel et plusieurs invités ont mis à nu la manœuvre par laquelle la revue Forbes a tenté de déshonorer le prestige de Cuba, au moment où le pays remporte de nouvelles victoires et étend son aide et son potentiel à d’autres peuples du monde.
Je connais ce peuple, son état d’esprit dans chacune des batailles, et il n’a jamais été aussi élevé, c’est l’œuvre de la Révolution, a affirmé le président en expliquant les raisons qui l’ont poussé à couper court à la conjuration de Washington où Forbes lui attribue une fortune de 900 millions de dollars.
Il faut continuer à pulvériser le mensonge. Il s’agit d’une bataille idéologique, tout cela est la Bataille d’Idées. Ils n’ont rien, ils ne disent rien. Ils n’ont aucune défense, a-t-il souligné.
Il a expliqué que l’intervention s’adressait d’abord à l’opinion publique internationale, car le peuple cubain ne se laisse pas tromper ni manipuler, car sa conscience s’est multipliée. C’est ce peuple qui défend la Révolution et qui se rend compte des mensonges et qui les repousse, a-t-il souligné.
Ils gardent le silence, a-t-il indiqué, en faisant allusion à la mise en demeure faite lors de l’intervention antérieure, lors de laquelle il a enjoint l’administration Bush et ses organes de renseignements de prouver leur infamie.
Bush reste muet, comme le sont le Département d’Etat, le Congrès, la CIA. Le seul défenseur est le Nuevo Herald, journal de la mafia terroriste de Miami. Voyez à quel point l’administration Bush est faible et fragile, elle n’a pas pu prononcer une seule parole.
C’était la même chose quand nous les avons enjoint de dire comment Posada Carriles était entré illégalement aux Etats-Unis, ils étaient restés muets aussi, a-t-il ajouté.
Tous les revenus du pays pour la Révolution
Fidel a souligné que tous les revenus du pays, d’où qu’ils viennent, sont utilisés pour appuyer le développement de la Révolution, dans un pays victime du blocus qui a porté l’éducation et la santé à tout le peuple, qui a formé le capital humain grâce auquel on a pu résister à la période spéciale et à la chute du camp socialiste, en particulier de l’URSS.
C’est une raison fondamentale que ne comprennent pas ceux qui ont prédit notre fin quand nous avons perdu les marchés et quand les Etats-Unis ont durci le blocus contre nous.
Il a rappelé qu’il y avait alors presque 30 000 étudiants dans les écoles de médecine, dont presque tous ont obtenu leurs diplômes. Aujourd’hui le pays forme 40 000 programmateurs d’informatique, sans compter d’autres milliers de spécialistes dans des services que le pays offre à d’autres nations et ils marquent un nouveau cap économique.
Il a affirmé que les revenus du tourisme, des magasins récupérateurs de devises et de milliers d’autres entreprises durant toutes ces années ont été utilisés pour acheter du combustible, des aliments et d’autres choses indispensables grâce auxquelles on a d’abord pu résister et ensuite avancer vers de cotes de développement.
Le système bancaire aujourd’hui administre ce que faisaient autrefois les quelque trois mille organismes qui opéraient en devises. C’est lui qui reçoit, perçoit et approuve tous les investissements, a-t-il expliqué. Ici on fait le compte des dépenses et de plus en plus avec discipline.
Un seau sur la tête
Fidel a affirmé qu’aussi bien Forbes que le Nuevo Herald devraient se mettre un seau sur la tête, pour couvrir le discrédit de leurs mensonges. Il a commenté un article du journal de Miami dans lequel on le qualifie d’assassin, de terroriste et de génocidaire.
Trouvez une guerre dans l’histoire de l’humanité, dans l’histoire des révolutions, où une armée comme celle de l’Armée rebelle à Giron, ait fait des milliers de prisonniers sans jamais porter un coup, même un coup de crosse, à un mercenaire.
Nous avons en revanche puni d’une façon exemplaire ceux qui avaient torturé et assassiné notre peuple. Nous avions promis que la justice serait rendue et elle a été rendue, et la peine de mort a été appliquée pour ces criminels, en respectant la loi, et elle a été exercée par un pays qui n’avait pas d’escadrons de la mort, qui avait même suspendu la peine de mort, alors que nous étions plongés dans une sale guerre au cours de laquelle sont morts des milliers de ses citoyens, a-t-il déclaré.
Il a indiqué que les génocidaires et les criminels sont ceux qui ont imposé les lois Torricelli et Helms-Burton contre le peuple cubain, qui ont payé Posada Carriles pour ses actes criminels et qui n’ont pas cessé de perpétrer des attentas durant toutes ces années de Révolution.
Nous savions que l’attentat à Panama était en préparation et nous l’avons dénoncé là-bas, car nous ne pouvions pas violer la souveraineté de ce pays en les capturant ou en éliminant. Nous ne l’aurions jamais fait. Nous avons aidé en revanche les Angolais, les Namibiens, et d’autres peuples, nous avons combattu l’apartheid et nous avons contribué à d’autres causes révolutionnaires, dont plusieurs ont accédé au pouvoir.
Ils sont incapables de faire ce que fait Cuba
Nous savons exactement à chaque centime ce qu’a coûté le contingent Henry Reeve au Pakistan, chaque vol, chaque hôpital, et je n’aurais jamais parlé si le Président, le Ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre n’avaient pas parlé et demandé de l’aide au monde entier. Pour nous il s’est agi de faire notre devoir, comme cela a été le cas quand nous avons proposé aux Etats-Unis lors de Katrina l’envoi de 1 600 médecins, ou les centaines que nous avons offert au Guatemala, au Mexique, après le cyclone Stan, a indiqué Fidel plus loin.
Si nous n’avions pas les médecins nécessaires nous n’aurions pas pu aidé le Pakistan avec des anesthésistes, des chirurgiens, et je soutiens que ni les Etats-Unis ni l’Europe auraient pu faire ce qu’a fait Cuba car les médecins appartiennent là-bas au secteur privé.
Il a rappelé en ce sens comment notre pays contribue à la formation de médecins et d’autres professionnels de diverses parties du monde, et cité comme exemple les 1 600 boliviens qui étudient la médecine à Holguin, ou les 700 médecins de l’île qui prêtent leurs services dans le pays d’Evo Morales ou ceux qui transforment en universités leurs postes de travail dans des localités lointaines de l’Afrique sub-saharienne, où 700 millions de personnes disposent de moins de médecins que la population de la plus grande des Antilles.
Ce sont ces réalités et le grand prestige de la Révolution qui ont provoqué la conspiration des mensonges de Forbes. Et c’était le moment idéal pour répondre au moment où Ignacio Ramonet sortait son livre qui a eu de grandes répercussions, a-t-il dit.
Aujourd’hui le discrédit de l’empire est plus grand que jamais, ils font des guerres au nom de la démocratie, ce sont des menteurs et des effrontés.
Nous sommes face au défi d’un monde qui n’a jamais été aussi compliqué, quand il existe des dangers qui mettent en danger de mort l’espèce humaine, avec des dizaines de milliers d’armes nucléaires et des changements climatiques associés à un monde désorganisé où une minorité contrôle la richesse, domine la technologie et les progrès scientifiques.
Beaucoup de ces idées – a-t-il continué – sont dans le livre de Ramonet, où il n’y a pas un seul mensonge, ni une exagération. Nous trahirions notre conscience si c’était le cas.
Concernant les calomnies de Forbes et ses mises en demeure envers les Etats-Unis Fidel a déclaré qu’ils croyaient peut-être qu’on n’allait pas leur répondre. Ils devraient être plus prudents et se taire et faire davantage attention, car nous vivons un moment exceptionnel.
Et il a conclu : cette revue ordurière devrait présenter ses excuses à l’opinion publique mondiale. Je n’ai aucun compte en dollars dans aucune banque cubaine, même pas un seul dollar. Nous continuons à les mettre au défi et nous sommes sûrs que beaucoup dans le monde vont se dresser contre ces mensonges.
Forbes devrait présenter ses excuses au monde entier pour ses mensonges et ses infamies, a souligné Fidel.
(Granma International)
Libellés : Cuba
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