Actualité - Demandes de fermeture de la prison US à Guantanamo
Les demandes de fermeture du camp de concentration étasunien à la Base navale de la baie de Guantanamo, en territoire cubain illégalement occupé par les États-Unis, ont augmenté après le récent suicide de trois détenus dans cette enclave militaire.
Un éditorial du quotidien nord-américain The New York Times décrit les morts comme le résultat de ce monde infernal de désespoir où les hommes ont perdu tout espoir d’un traitement décent, juste et impartial, souligne aujourd’hui le journal Juventud Rebelde.
Le quotidien étasunien La Opinion demande aussi la fermeture de cette prison dans un article publié hier où on souligne que l’existence de ce lieu «est une violation des droits humains des étrangers qui discrédite les États-Unis» et il ajoute: «La décision de créer cet insolite centre de détention est sans doute une autre des grandes erreurs commises au nom du combat contre le terrorisme».
Pour sa part, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, réitère son appel pour que Washington ferme la prison de la base militaire étasunienne en raison de la violation des droits de l’homme.
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (PACE) et le Conseil des ministres des affaires extérieures de l’Union européenne ont exigé des États-Unis la fermeture de la prison illégale. De tels actes montrent le dommage terrible que cause chez ces hommes la détention illégale à cet endroit, conçu pour éviter la justice nord-américaine normale, affirme dans son communiqué René van der Linden, président de PACE.
La note demande une enquête profonde des circonstances où sont survenus les faits «bien que rien ne puisse réparer l’injustice qu’ils ont subie parce que s’ils ont commis un crime, ces hommes devront être jugés et condamnés, ou alors être libérés», affirme-t-il.
Guantanamo doit être fermé, a dit la commissaire aux Relations extérieures de l’Union européenne, Benita Ferrero-Waldner, à son arrivée à la réunion ministérielle des 25, au Luxembourg.
Le suicide, la fin de semaine dernière, des trois prisonniers de Guantanamo correspond à l’état mental où ils se trouvent, soutient le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), une explication écartée par les militaires des États-Unis qui l’ont qualifié de «geste de propagande de guerre».
Une dépêche de EFE rapporte depuis Strasbourg que la première vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a dit que l’Espagne partage les vues du Parlement européen pour que les États-Unis ferment le centre de détention de la Baie de Guantanamo.
(Granma International)
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