jeudi, juillet 13, 2006

Actualité - L'armée israélienne utiliserait des armes chimiques à Gaza

Franc-Parler publie un article révélant l'utilisation d'armes chimiques dans les assauts des forces d'occupation sionistes à Gaza. Les crimes de guerre commis par Israël révèle toute l'étendue de l'impunité érigée comme force de loi au niveau international par l'appui tacite des grandes puissances dont le Canada à ces crimes

Le Ministère de la Santé palestinien a révélé lundi dernier que l’armée israélienne a utilisé un nouveau type d’explosif lors de son offensive contre la Bande de Gaza. Ces explosifs contiennent des éléments toxiques et radioactifs qui brûlent et déchirent le corps des victimes de l’intérieur et provoquent des déformations durables.

Le Ministère demande à la communauté internationale et aux organisations humanitaires d’envoyer des médecins internationaux pour examiner les victimes et établir la vérité sur ces armes interdites qu’Israël semble utiliser.

Le Ministère a déclaré que la plupart des blessures constatées dans les hôpitaux sont le résultat d’énormes explosions qui causent de graves brûlures aux poumons et à d’autres organes, entraînant des déformations durables.

À Gaza, les médecins ont été obligés de procéder à l'ablation d’un poumon sur au moins 12 Palestiniens, suite aux blessures subies lors de l’offensive israélienne actuelle dans la Bande de Gaza. "

Cette information est confirmée par l’Hôpital Schifa à Gaza. Les médecins disent leur extrême inquiétude.

Les 200 blessés et les 50 tués par les bombardements aériens de ces deux dernières semaines ont vraisemblablement été victimes d’armes chimiques. Le personnel soignant est confronté à des blessures qu’il ne connait pas. La souffrance des blessés est extrême.

Déjà, en mai 2004, des sources médicales palestiniennes à Tulkarem avaient indiqué que les forces d'occupation israéliennes s’étaient mises à utiliser une arme chimique contre le peuple palestinien.

Le docteur Mohammed Al-Hashem, qui avait examiné le corps de Mazen Yassin, tué à Qualqilya par les forces d'occupation israéliennes, avait révélé que Yassin avait été touché à l'abdomen puis aspergé d’un gaz.

M. Al-Hashem avait affirmé que la peau de Yassin se détachait facilement, preuve indiscutable qu'il avait été abattu par une arme chimique.

L'un des médecins avait passé son doigt sur sa peau et avait dit : "De toute notre existence, c'est la première fois que nous voyons une chose pareille."

Source : Maan News Agency

(International Solidarity Movement - France)

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