samedi, juin 10, 2006

Actualité - Couvre-feu à Bagdad

Franc-Parler publie une dépêche de Prensa Latina à propos d'un couvre-feu imposé à Bagdad et d'autres villes irakiennes à la suite de l'assassinat d'Abou Moussab Al-Zarqaoui, considéré par les forces d'occupation américaine comme l'ennemi numéro un. Le couvre-feu, malgré toute la désinformation, n'a pas comme objtectif la sécurité du peuple irakien mais son oppression. L'occupation de l'Irak est illégale et la résistance à l'occupation légitime.

Bagdad, 9 juin (Prensa Latina) — Cette ville s’est éveillée sous l’état d’urgence décrété par le gouvernement pour prévenir les manifestations et des opérations de guérilla après la mort du leader rebelle Abou Moussab Al-Zarqaoui dans un bombardement étasunien.

Bagdad a été surprise ce jeudi par l’explosion d’au moins quatre voitures chargées d’explosifs, qu’a fait sauter la résistance au moment de l’annonce officielle de la mort de Zarqaoui et d’une dizaine de ses collaborateurs.

Cette mesure officielle suit des déclarations de Mohammad Omar, numéro deux de la hiérarchie des talibans afghans, dans le sens où la disparition de Zarqaoui «n’affaiblira pas les efforts musulmans contre les forces croisées».

Les groupes islamiques qualifient l’occupation militaire de l’Afghanistan d’abord et celle de l’Irak après par les États-Unis, de réédition des campagnes médiévales chrétiennes contre les lieux saints de la religion musulmane.

Zarqaoui était le chef présumé du réseau Al Qaeda en Irak et ses racines populaires ont compliqué la vie des troupes étasuniennes au point où Washington a offert 25 millions de dollars pour sa capture, mort de préférence.

Deux bombes de 500 livres ont été lancées contre l’humble immeuble de la ville de Baquba, suffisamment pour pulvériser et liquider toute forme de vie, si l’on en juge par le vidéo diffusé par les forces d’occupation.

Quelque quarante personnes sont mortes ce jeudi dans les attentats qui ont secoué, une fois de plus, la capitale irakienne, tandis que des sources officielles ont montré de l’appréhension face à une éventuelle vague d’opérations de la résistance contre les occupants.

Les mesures draconiennes de sécurité, cependant, n’ont pas empêché la mort aujourd’hui de quatre personnes dans des affrontements avec des inconnus armés et la séquestration d’une quatrième personne dans des circonstances inconnues.

(Prensa Latina News Agency - 9 juin)

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