3 000 personnes dénoncent les crimes du guerre israélo-américains et la complicité du gouvernement canadien à Ottawa

Le 5 août à Ottawa, 3 000 personnes se sont rassemblées à l'initiative de la Coalition de professionnels et d'associations communautaires arabo-canadiens (CAPCA) pour dénoncer l'agression israélienne contre le Liban et exiger un cessez-le-feu immédiat. La foule massée devant le parlement a vigoureusement dénoncé la complicité du gouvernement canadien dans les actes de barbarie et les crimes sionistes.

Dans un communiqué de presse lu à la manifestation, la CAPCA "demande à tous les Canadiens de rejeter l'alignement du premier ministre Harper sur le programme de l'administration Bush et de rejeter toute décision qui favorise la guerre au dépend du dialogue et qui fait primer la force sur le droit." Tous les orateurs ont dénoncé l'annexion du Canada aux États-Unis à différents niveaux.

Un premier orateur de la CAPCA s'est adressé à la foule pour mettre en lumière le rôle criminel du Canada dans l'invasion du Liban. Il a dit que le "premier ministre et le ministre des Affaires étrangères ont donné le feu vert aux massacres de la machine de guerre israélienne." Ensuite, il a énuméré différentes villes libanaises détruites par l'agression et rappelé que le gouvernement de Harper s'est rendu complice du meurtre de Canadiens.

Bahija Reghai, représentante de la CAPCA, a expliqué que le gouvernement canadien "a choisi de se ranger du côté d'Israël contre les populations du Liban et de la Palestine, et contre le droit humanitaire international." Sous les applaudissement, elle a déclaré : "Les Canadiens ne sont pas d'accord!"

Richard Nadeau, député du Bloc Québécois de la circonscription deGatineau, a ensuite pris la parole. Il a dénoncé les "visées militaires belliqueuses d'Israël" contre "le Liban, un pays souverain." Il a aussi dit que les élus doivent exiger que toutes les résolutions de l'ONU sur la Palestine soient appliquées immédiatement.

Qais Ghanem, professeur en médecine à l'Université d'Ottawa et ancien président de la CAPCA, a lu deux poèmes dénonçant l'agression israélienne et la souffrance des peuples.

Le Père Robert Assali a condamné les crimes de guerre de l'État israélien et souligné que la force ne crée pas le droit.

Plusieurs organisations ont participé à la manifestation dont le Syndicat des travailleuses et travailleurs des postes des postes, différentes organisations religieuses, des organisations communautaires arabes et musulmanes, ainsi qu'un contingent du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste). Les drapeaux du Liban et de la Palestine étaient mis en évidence comme symbole d'appui aux peuples des deux pays. On pouvait lire sur les pancartes "Les Palestiniens et les Libanais ont le droit de se défendre!", "Cessez-le-feu maintenant!", "Harper, nous vous tenons responsable" et "Arrêter les massacres israéliens!".

Tout au long de la manifestation qui a duré près de deux heures, les participants ont scandé des slogans. On pouvait entendre "Mettez fin à l'occupation maintenant!", "Pas de justice, pas de paix!", "Cessez-le-feu maintenant!" et "De Beyrouth à la Palestine, l'occupation est un crime!"

Avant la dispersion de la manifestation, les organisateurs ont lancé l'appel à une autre manifestation pour la justice et la paix au Liban et en Palestine le samedi 12 août sur la Colline parlementaire.