vendredi, juin 22, 2007

Actualité - Les États-Unis n’ont plus de prétextes pour maintenir le blocus

• APRÈS avoir dédié à Fidel la victoire remportée par Cuba à la Commission des droits de l’homme, le ministre cubain des Relations extérieures Felipe Pérez Roque a souligné que le gouvernement de Bush n’a plus aucun prétexte pour maintenir le blocus économique, financier et commercial imposé à l’île depuis près d’un demi-siècle.

L’administration Bush « n’a plus de prétextes pour maintenir le blocus », a indiqué le ministre des Relationsextérieures Felipe Pérez Roque.

Il a été mis fin à vingt ans de pressions, de chantage et de harcèlement des Etats-Unis contre Cuba sur ce terrain, a signalé Pérez Roque. Ceci est un hommage de la diplomatie cubaine, a-t-il ajouté, à Vilma Espin, l’héroïne de la Révolution qui vient de décéder.

Il a rappelé que cette fois, les pressions ont atteint un niveau inusité : les pays européens ont eu affaire à plusieurs fonctionnaires nord-américains, dont Condoleezza Rice, et les présidents ont même eu Bush au téléphone¼

Mais les délégations du Canada, des États-Unis, d’Allemagne et de la République tchèque se sont retrouvées isolées face à un groupe de 26 pays, soit les deux tiers.

Le ministre a remarqué que les nations de l’Union européenne n’ont pas pu rompre le consensus et ont voté pour Cuba.

Pour lui, la situation créée par le bloc communautaire est maintenant curieuse, puisqu’il semble rallié au point de vue selon lequel il n’existe pas de raisons justifiant le maintien de l’île sous observation du CDH. Il faut donc attendre de l’Europe de nouvelles initiatives de rectification dans un proche avenir.

Dans ce sens, il convient en toute logique d’abolir la dite position commune de l’UE, adoptée en 1996 à la demande de l’ex-chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, et rédigée par des fonctionnaires nord-américains, et de lever les sanctions imposées en 2003 et suspendues en 2005.

Le nouveau Conseil des droits de l’homme, maintenant présidé par le Mexique, a rejeté cette politique de persécution et de chantage menée contre Cuba. Felipe Pérez Roque a vu dans la position de la délégation mexicaine un geste d’amitié qui s’écarte de la position assumée par le gouvernement précédent de ce pays.

Il a relevé que les États-Unis n’ont pas présenté leur candidature à la nouvelle commission, sachant d’avance qu’ils n’obtiendraient pas le soutien nécessaire pour être élus par le vote secret. •

(Granma International)

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