dimanche, juillet 01, 2007

Actualité - Le plan Bush contre Cuba s’applique totalement

• A affirmé le ministre des Relations extérieures Felipe Pérez Roque devant la commission des relations internationales du Parlement

« IL ne faut pas se leurrer : les Etats-Unis maintiennent et accélèrent leur escalade agressive contre Cuba », a déclaré le ministre Felipe Pérez Roque. « Le Plan Bush s’applique totalement », en particulier en ce qui concerne le blocus et la persécution des entreprises d’autres pays qui souhaitent commercer avec Cuba.

« On peut parler de progrès encourageants, mais il reste encore beaucoup à faire pour tenir en échec le blocus et les campagnes médiatiques contre Cuba », a-t-il poursuivi.

Il a assuré que, sur le plan diplomatique, les Etats-Unis ont échoué dans leur politique d’isolement de Cuba.

Au cours d’une intervention spéciale devant les députés membres de la Commission des relations internationales de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, le ministre a abordé des aspects fondamentaux du travail diplomatique de ces douze derniers mois.

La conférence documentée et amène qu’il a prononcée à l’hôtel Palco s’est ouverte sur la confirmation du respect et de la solidarité que la Révolution cubaine a suscités et qui ont tenu en échec toutes les administrations nord-américaines dans leurs tentatives d’isolement de l’île.

Pérez Roque en a fourni des preuves, rappelant par exemple que 181 pays, sur un total de 192 membres de l’ONU, entretiennent des relations diplomatiques avec Cuba.

Cuba a des ambassades dans 116 pays et auprès de quatre organismes internationaux (l’ONU à New York, le Conseil des droits de l’homme à Genève, l’UNESCO à Paris et la FAO à Rome), ainsi que des consulats et des sections d’intérêts dans 22 autres nations. « Nous ouvrirons prochainement des ambassades en Arabie saoudite et en Nouvelle Zélande », a-t-il informé.

Un autre signe de l’échec de la politique anticubaine des Etats-Unis est la consolidation de la condamnation internationale du blocus : un succès de la résistance populaire et du travail diplomatique.

Pérez Roque a rappelé que 183 pays sur un total de 192 ont voté pour Cuba, en 2006, à l’Assemblée générale de l’ONU. Il est vrai que ce n’est pas une résolution à caractère obligatoire, mais elle a un contenu politique et éthique élevé. »

Il y a seulement quelques jours, nous avons fêté la défaite, à Genève, de vingt années d’exercice anticubain au Conseil des droits de l’homme, avec la suppression du mandat anticubain. « Le prétexte du blocus a ainsi été éliminé. »

Le ministre a aussi relevé le succès du XIVe Sommet du Mouvement des pays non alignés, qui a eu lieu à La Havane en septembre 2006 et qui a « imprimé un nouvel élan à l’unité, à la défense du multilatéralisme, à l’actualisation de ses buts et objectifs ».

Le ministre s’est aussi arrêté aux programmes de coopération de l’île avec le tiers monde, qui « se sont consolidés ».

A l’heure actuelle, a-t-il rappelé, nous avons plus de 42 000 collaborateurs dans 101 pays, dont plus de 32 000 dans le secteur de la santé et dans 69 pays.

En outre, il a rappelé que 47 000 jeunes de 130 pays ont terminé des études supérieures dans 33 spécialités. A ceci s’ajoutent les 30 000 jeunes de 120 pays qui font actuellement leurs études dans des universités cubaines et les 29 000 étudiants qui étudient dans leur pays, par exemple au Venezuela et en Gambie, sous la direction de professeurs cubains.

Il a aussi évoqué l’Opération miracle, qui a déjà rendu la vue à 700 000 patients de 31 pays. Trente-six centres d’ophtalmologie ont ouvert leurs portes dans neuf pays (Venezuela, Bolivie, Equateur, Honduras, Guatemala, Haïti, Nicaragua, Panama et Mali).

Le ministre a aussi apprécié des progrès dans les relations de Cuba avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, et il a relevé que trois mille jeunes du CARICOM font leurs études à Cuba et que 30 000 ressortissants de la région ont bénéficié de l’Opération Miracle.

Que ne pourraient pas faire les pays riches ? s’est demandé le ministre. Ces pays sont censés verser 0,7% de leur Produit intérieur brut à l’aide internationale et ne le font même pas, vu qu’ils l’assortissent de conditions.

La coopération de Cuba, a résumé Pérez Roque, est un effort extraordinaire qui montre ce que c’est que la solidarité.

(Granma International, par Mireya Castaneda)

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