jeudi, juin 29, 2006

Actualité - La Bolivie repousse de nouvelles attaques des États-Unis

Franc-Parler publie un article à propos des dénonciations du gouvernement bolivien de la politique américain d'ingérence et de provocation en Bolivie. Ces propos sont une réponse aux accusations du gouvernement affirmant que le gouvernement d'Evo Morales ne "collobore pas" aux programmes anti-drogues américains basés sur la repression et la suppression des cultures de petits paysans.

La Paz, 27 juin (Granma International) — Le gouvernement de la Bolivie a dénoncé aujourd’hui de nouvelles attaques des États-Unis qu’il a qualifiées de provocations contre la stabilité du pays.

Le ministre de la présidence, Juan Ramon Quintana, a répondu en ces termes aux déclarations du principal fonctionnaire anti-drogue de Washington, dans le sens où la direction bolivienne actuelle ne collabore pas de façon suffisante avec Washington dans la lutte contre le narcotrafic.

Les affirmations, comme les antérieures d’un fonctionnaire de l’agence de coopération nord-américaine sur de supposés dangers antidémocratiques en Bolivie, sont téméraires, sans fondement et motivées par des intérêts essentiellement politiques, selon Prensa Latina.

Pour sa part, le président Evo Morales a dit hier que George W. Bush tente de porter atteinte avec de fausses accusations à l’appui majoritaire au parti du gouvernement, Mouvement au socialisme (MAS), dans l’élection de l’Assemblée constituante de dimanche prochain.

Il a prédit que le MAS obtiendra au moins 70% des votes pour consolider et approfondir dans une nouvelle constitution le processus de changements commencé par son administration.

Le dirigeant a ratifié en même temps son opinion contre les autonomies départementales (provinciales) dont la création sera l’objet d’un referendum simultané à l’élection de délégués à la Constituante.

Le président Morales a nié, d’autre part, que son activité intense pour l’inauguration d’œuvres sociales soit partie de la campagne électorale du MAS et il a dit que cela correspond davantage aux priorités de son administration sur des sujets comme la santé et l’éducation.

Le président a fait cette déclaration en inaugurant, avec l’ambassadeur cubain Rafael Dausa, l’équipement, fourni par Cuba, de l’hôpital public de la localité de Tarabuco, occasion au cours de laquelle il a confirmé sa reconnaissance envers la solidarité cubaine.

(Granma International)

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