Actualité - Faisons avancer la lutte pour de nouveaux arrangements
Tout au long du mois d'octobre et jusqu'au jour d'élections, les gens ont multiplié les efforts pour renforcer leur résistance, bâtir leurs collectifs, nombreux et variés, et organiser des actions unies pour faire avancer la lutte pour les droits.
Nous saluons l'appel à manifester devant la Maison blanche le jour des élections. Cette action est un message clair que le peuple ne s'appuiera pas sur les politiciens et leurs élections pour mettre fin à la guerre et qu'il s'appuiera plutôt sur ses propres forces, qu'il continuera de rassembler ses forces combattantes pour ouvrir une voie vers l'avant. Nous saluons les candidats anti-guerre qui se présentent comme candidats indépendants ou en alliance avec les petits partis. Ils prennent position en dépit de tout ce qui est fait pour les exclure. Nous saluons tous ceux qui ont fait le serment de paix de l'électeur, résolus à voter uniquement pour les candidats qui exigent un arrêt immédiat de la guerre et qui s'opposent à toute guerre d'agression. Nous convions tous les électeurs américains à voter pour des candidats anti-guerre et à manifester devant la Maison blanche le 7 novembre.
Ce qui ressort dans la situation actuelle, c'est la nécessité de nouveaux arrangements axés sur la volonté du peuple d'exercer son droit de se gouverner. Ce besoin de nouveaux arrangements trouve son expression dans les élections actuelles: les candidats contre la guerre, le serment de paix de l'électeur, les manifestations, débrayages et manifestations le Jour des élections. Les électeurs réclament leur droit de décider de la plate-forme des candidats et se préparent à rejeter une élection qui marginalise leurs opinions et leur vote. Beaucoup s'éveillent à la réalité des arrangements actuels, des arrangements qui bloquent les candidats anti-guerre et qui ne laissent pas de choix aux électeurs, personne qui représente leurs intérêts. Cet éveil est dû en partie au fait que les Démocrates affichent une position fortement pro-guerre.
La machine du Parti démocrate, souvent allant directement à l'encontre des désirs des militants à la base qui sont contre la guerre, s'est arrangée pour que 20 des 22 candidats dans les courses dites «chaudes», soient des candidats pro-guerre. Ainsi, s'il y a une majorité démocrate au Congrès, ce sera une majorité pro-guerre. La sénatrice Hillary Clinton, une figure de proue du Parti démocrate, est non seulement en faveur de la poursuite de la guerre en Irak (avec sa proposition de «redéploiement») mais se joint à ceux qui réclament une action militaire contre l'Iran et la République populaire démocratique de Corée s'ils ne se soumettent pas aux exigences américaines. Elle préconise le recrutement d'au moins 100 000 nouveaux soldats et une utilisation plus fréquente des Forces spéciales de l'armée américaine dans le monde. Les Démocrates veulent également une force politique intérieure de «lutte au terrorisme» avec leur devise que «la sécurité de la patrie commence dans nos villes».
De plus en plus de gens se rendent compte que ce qu'il faut, ce n'est pas une majorité démocrate pro-guerre, mais un gouvernement anti-guerre. Ce qu'il faut, c'est travailler ensemble pour commencer à mettre en place des arrangements par lesquels les travailleurs, les femmes, les minorités, les jeunes et les personnes âgées puissent être eux-mêmes candidats aux élections, qu'ils sélectionnent eux-mêmes les candidats et décident des programmes qu'ils vont défendre.
Beaucoup participent aux élections 2006 dans cette perspective d'exiger que le peuple ait voix au chapitre et de dissiper toute illusion que les politiciens des riches vont défendre leurs intérêts.
Nous invitons tous nos lecteurs et supporteurs à participer à la création de ces arrangements et à rejeter tout effort des cercles dominants pour détourner le peuple de cette voie. Ces arrangements se bâtissent en bâtissant l'opposition populaire à la guerre et aux attaques contre les droits, avec la contribution de collectifs et d'organisations de plus en plus nombreux à la résistance. Ils se bâtissent consciemment avec Voice of Revolution et les collectifs organisés autour d'elle, comme ceux parmi les jeunes, les travailleurs du transport et les organisations de défense des droits. Tous entreprennent de bâtir des collectifs dont les membres prennent des décisions collectivement et les appliquent collectivement. Tous luttent pour être politiques en assumant leur responsabilité sociale de changer la situation en faveur du peuple.
En participant aux élections et à la manifestation du 7 novembre devant la Maison blanche, ce qu'il faut surtout c'est garder l'initiative. C'est en s'appuyons sur nos propres efforts et en gardant l'initiative, en donnant suite à nos décisions, que nous pouvons avancer vers des arrangements qui garantissent le droit du peuple de se gouverner.
(Voice of Revolution - 6 novembre 2006)
Libellés : États-Unis
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