mercredi, juillet 04, 2007

Actualité - Les chefs de gouvernement des Caraïbes évaluent les défis du CARICOM

BRIDGETOWN, le 3 juillet (PL).- Les débats sur le renforcement et l’approfondissement de la communauté antillaise occupent aujourd’hui les chefs de gouvernements de la région, réunis pour la troisième journée consécutive à la Barbade, dans le cadre de leur sommet annuel.

Maintenant qu’une douzaine d’Etats des Caraïbes ont réussi à s’unir dans un marché commun, les efforts se portent sur la conclusion des procédures qui permettront de créer le Marché et l’économie unique (MEUC) en 2008.

Tout d’abord, le marché commun facilitera le mouvement des marchandises, des services et de certaines catégories de travailleurs. Puis, il se chargera de mettre en place des programmes de développement pour les membres les plus défavorisés.

Le 28e Sommet de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) permettra de montrer le chemin pour les objectifs immédiats : l’approfondissement de la coopération fonctionnelle, dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de la sécurité, des transports, du commerce extérieur et l’organisation du Sommet régional sur les maladies non contagieuses.

En prenant la présidence du CARICOM, le premier ministre de la Barbade, Owen Arthur, a annoncé qu’au cours des 18 prochains mois, l’organisation tentera de définir un nouveau règlement pour les investissements, de trouver un accord sur les services et d’étendre la libre circulation des personnes.

Il a expliqué qu’une proposition d’intégration initiée par le président du Guyana, Bharrat Jagdeo, guidera les efforts pour réactiver l’agriculture.

Tous les projets du MEUC sont conçus pour rendre la région plus compétitive au niveau global, a expliqué Arthur devant un public de 3 200 personnes, et il a affirmé : « L’intégration est une nécessité historique ».

Son but, a t il déclaré, est de permettre aux économies des Caraïbes de créer elles-mêmes un marché plus large et à l’accès plus rapide, et de se préparer à signer des contrats avec des entités extrarégionales.

Les textes fondateurs du MEUC reconnaissent également les différences de développement entre les Etats et proposent un programme d’actions différenciées pour appuyer les régions et secteurs défavorisés.

La création du MEUC a impliqué la suppression de plus de 400 restrictions qui freinaient les mouvements de capitaux, la fourniture de services, l’installation d’entreprises et la libre circulation des personnes.

(Granma International)