lundi, avril 30, 2007

Actualité - Les Irakiens s'opposent à la division de Bagdad en ghettos

La construction de murs en Irak ne va pas sans rappeler les tactiques israéliennes d'isolement et de contrôle du territoire palestinien. Arrestations arbitraires, interrogatoires manipulés et accusations faussées, voilà ce qui attend les Irakiens déjà largement touchés par les affres de l'armée américaine depuis son incursion injustifiée au Moyen-Orient.

Le plan de l’armée américaine consistant à isoler une banlieue entière de Bagdad à l’aide d’un mur en béton de trois mètres de haut a provoqué une opposition générale de la part des Irakiens quelque soit leur religion ou leur origine ethnique. Plusieurs milliers d’habitants d’Adhamiyah, une banlieue à majorité sunnite, ont manifesté lundi contre l’érection d’un tel mur. Sur leurs banderoles on pouvait lire : « Ni chiite, ni sunnite, unité des musulmans » et « Non au mur sectaire ». Les dirigeants chiites des banlieues avoisinantes ont eux aussi condamné la construction de ce mur.

Aux yeux des Irakiens ce mur symbolise la haine d’une occupation américaine qui ne leur a rien rapporté si ce n’est une vie quotidienne faite d’humiliations, de misère et de violence. Une des banderoles de la manifestation déclarait : « un mur de séparation est une grande prison pour les citoyens d’Adhamiyah ». Les habitants de cette banlieue considèrent ce mur comme le moyen de les contrôler et non pas de les protéger. Selon un sondage réalisé par le conseil municipal de cette banlieue dimanche passé, 90 pour cent des personnes interrogées étaient fortement opposées à la construction de ce mur.

Le général américain David Petraeus qui commande les troupes d’occupation a ordonné qu’au moins dix des secteurs de Bagdad les plus difficiles à contrôler soient entièrement fermés par une enceinte, comme partie du plan de sécurité de Bagdad. Cinq brigades américaines supplémentaires et des unités militaires irakiennes sont actuellement en train de se déployer dans la capitale irakienne pour faire ce travail. Une fois un secteur bouclé de la sorte, la tactique de Petraeus veut que les forces gouvernementales irakiennes et américaines y maintiennent des bases militaires et y patrouillent de façon agressive dans le but de les « nettoyer » en tuant ou en capturant les insurgés.

Bhazaliyah, un quartier de l’ouest de Bagdad, est déjà ce que les officiers américains ont baptisé une gated community [aux États-Unis, on désigne ainsi un quartier à l’accès contrôlé, réservé aux classes supérieures et surveillé par des gardiens]. Le terme de ghetto toutefois, comme ceux qu’avaient établis les nazis en Europe de l’Est pour les juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, est bien plus proche de la vérité. Les 15 000 habitants de ce quartier sont soumis à un couvre-feu, n’ont qu’un seul point de contrôle pour entrer et sortir du quartier, où on contrôle leur identité et on les fouille de façon répétée. Selon le Washington Post, l’armée américaine a l’intention de commencer à utiliser des scanners pour enregistrer les empreintes digitales et effectuer la reconnaissance de l’oeil de tous ceux qui devront passer par ces points de contrôle.

Adhamiyah, un quartier dont la population se monte à plusieurs centaines de milliers, est le prochain secteur destiné à être bouclé par une enceinte. Situé près du centre de la ville, sur la rive orientale du Tigre, ce district était un lieu d’habitation prisé des Arabes sunnites à faible revenu. C’est le seul district de l’est de la capitale irakienne à population majoritairement sunnite. Depuis l’invasion américaine c’est un des bastions de la guérilla anti-occupation et une base opérationnelle contre les forces américaines et celles du gouvernement irakien.

Il est possible qu’Adhamiyah soit aussi au coeur de la guerre civile sectaire qui oppose extrémistes sunnites et chiites à Bagdad. Les zones voisines de ce quartier sont à grande majorité chiite et sont sous le contrôle politique du mouvement fondamentaliste de l’imam Moqtada al-Sadr, dont le quartier général se trouve dans le district ouvrier densément peuplé de Sadr City, à l’est d’Adhamiyah.

Des commandos de la police irakienne et de la milice sadriste de l’Armée du Mahdi auraient tué des habitants d’Adhamiyah pour se venger des attentats systématiques menés par des fanatiques sunnites contre des civils chiites. Des résidents d’Adhamiyah ont établi leur propre milice pour se défendre contre les incursions de la police et de l’Armée du Mahdi. Ce secteur est périodiquement attaqué par des roquettes et des tirs de mortier venant de Sadr City.

Les troupes américaines ont commencé la construction du mur et l’isolement de la population d’Adhamiyah le 10 avril, soutenant que cela la protégerait des attaques de la milice. De longs pans du mur en béton ainsi que des sections en fil de fer barbelé sont déjà en place. Comme à Ghazaliyah, le but est de ne laisser que quelques points d’entrée ou de sortie et de contrôler rigoureusement les allées et venues. De jeunes sunnites risquent d’être suspectés d’avoir été impliqués dans l’insurrection et détenus à des fins d’interrogatoire. L’intensification des opérations américaines de ces derniers mois a déjà entraîné la détention de cinq mille Irakiens de plus. On dit que Petraeus s’attend à la détention de dizaines de milliers d’autres Irakiens dans les prochains mois.

Dimanche, lors d’une conférence de presse au Caire, le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé, tardivement, à la cessation du projet, déclarant : « Je m’oppose à l’érection du mur et sa construction cessera. » Faisant clairement référence à la barrière de sécurité érigée par le gouvernement israélien pour emprisonner le peuple palestinien en Cisjordanie, Maliki a déclaré : « Ce mur nous rappelle d’autres murs auxquels nous sommes opposés. »

L’opposition de Maliki à l’érection du mur, qui s’est manifestée plus d’une semaine après le début de sa construction, était une réaction à un barrage de condamnations venant d’une multitude d’organisations en Irak. Des dirigeants de la municipalité de Bagdad ont insisté pour dire que l’Armée américaine avait débuté la construction du mur sans leur consentement. Un résident d’Adhamiyah, Ahmed al-Dulaimi, a déclaré au Guardian : « Cela transformera tout le district en prison. C’est une punition collective contre les résidents d’Adhamiyah. Ils vont tous nous punir à cause de quelques terroristes. »

Un autre résident, Khadija Kubaissy, a déclaré à l’agence de presse IRIN : « Entourer notre quartier de murs de béton va clairement faire savoir que nous serons en danger à l’extérieur de la zone. On nous force à vivre dans un seul endroit. Nos vies devront se limiter à quelques kilomètres carrés de maisons et de commerces. Au lieu de nous isoler, ils devraient trouver une solution logique à la violence et non pas causer davantage de souffrances et d’hostilité. »

Le Parti islamique irakien sunnite, qui forme une partie du gouvernement et qui collabore avec l'occupation, a vertement critiqué la construction du mur : « L’isolement de sections de Bagdad avec du fil barbelé et des murs de béton entraînera des dommages sociaux et économiques et intensifiera les tensions sectaires. Cette mesure fera du tort aux résidents et aura des conséquences négatives plutôt que de régler quoi que ce soit. »

Les sadristes chiites, dont les six ministres dans le conseil des ministres de Maliki ont démissionné il y a une semaine, ont aussi dénoncé le projet. Un représentant du mouvement sadriste à Najaf a déclaré : « Le mouvement sadriste croit que la construction d’un mur autour d’Adhamiyah constitue un moyen d’assiéger le peuple irakien et de le diviser en cantons [sectaires]. C’est comme le mur de Berlin qui divisait l’Allemagne. Cette mesure est la première étape d’une division de la ville en cantons et de l’établissement d’un blocus contre la population. Aujourd’hui c’est Adhamiyah, demain ce sera Sadr City. »

Confrontant une opposition populaire grandissante, la position du gouvernement Maliki devient de plus en plus intenable. Qasim Dawood, un membre de la coalition chiite de Maliki, a dit à USA Today : « Le gouvernement actuel n’est pas compétent. Il est plus ou moins paralysé et inactif. Je doute beaucoup que ce soit un gouvernement qui puisse se maintenir au pouvoir encore longtemps. » Le parlementaire kurde influent Mahmoud Othman, qui soutenait le gouvernement jusqu’à tout récemment, a critiqué Maliki pour être « un premier ministre faible » et a ajouté : « Ce gouvernement n’a pas livré la marchandise et n’est pas capable de faire le travail. Il devrait démissionner. »

Il est loin d’être clair, toutefois, que l’armée américaine va accorder la moindre attention aux ordres du premier ministre irakien d’arrêter la construction du mur d’Adhamiyah, une composante essentielle de la stratégie sécuritaire de Bagdad. « Évidemment, nous allons respecter les désirs du gouvernement et du premier ministre », a déclaré lundi l’ambassadeur américain, Ryan Crocker. Mais lorsqu’on a demandé précisément au lieutenant-colonel Christopher Garver, porte-parole de l’armée américaine, si les ordres de Maliki seraient suivis, celui-ci a refusé de répondre.

Le brigadier-général Qassim al-Moussawi, le commandant de l’armée irakienne travaillant avec les forces américaines dans ce secteur, a carrément dit lundi : « Nous continuerons à construire les murs de sécurité dans le quartier d’Adhamiyah. » Moussawi a prétendu que les dalles de béton qui ceinture le quartier n’étaient pas un mur, mais des « barrières amovibles pouvant être enlevées ». Il rejeta l’opposition qu’il a qualifiée de « réaction de quelques faibles d’esprit ». Les habitants d’Adhamiyah ont dit l’agence de presse IRIN que la construction se poursuivait.

Si la construction du mur continuait, ce serait alors, considérant les déclarations publiques de Maliki, un autre clou dans le cercueil politique de son gouvernement.

(World Socialist Web Site, par James Cogan - 27 avril 2007)

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Actualité - 28 avril: Journée internationale de commémoration des personnes tuées ou blessées au travail

La santé et sécurité pour tous est un droit! Les gouvernements ont le devoir de le faire respecter!

À l'occasion du 28 avril, Journée internationale de commémoration des personnes tuées ou blessées au travail, Le Marxiste-Léniniste salue tous les travailleurs du monde qui luttent courageuement contre les conditions mortelles de travail et de vie qu'impose l'offensive antisociale néolibérale des riches et de leur État. Nos pensées vont à tous ceux qui sont morts, blessés ou devenus malades dans les conditions de cette offensive et à ceux qui luttent dans les usines et dans les champs, souvent à leurs risques et périls. Les premiers qui nous viennent à l'esprit sont les travailleurs migrants, «sans papier» et non organisés, bien que les tragédies surviennent également dans les secteurs syndiqués, en particulier dans les conditions actuelles de l'offensive des riches et de leur État pour briser les syndicats, sans parler des centaines de millions d'opprimés en Asie, Afrique, Amérique latine et les Caraïbes.

Le 28 avril, les travailleurs s'engagent à développer la résistance collective à la défense du droit de tous à des conditions de santé et sécurité au travail et pour obliger les gouvernements à faire respecter ce droit.

Au Canada, l'obsession des riches et de leur État à parler de croissance économique cache la réalité d'une augmentation considérable du nombre de morts par suite d'accidents de travail ou par suite de maladies professionnelles et d'une augmentation du nombre de blessures qui ne sont pas rapportées ni indemnisées. On estime que, ne serait-ce qu'en Ontario, il y a plus de vingt ans que 6 000 personnes meurent chaque année de maladies professionnelles et que seule une infime partie de ces cas sont reconnus comme étant reliés au travail. Avec les nombreux types de cancers reliés au travail découverts ces dernières années, il est évident que le nombre réel est beaucoup plus élevé.

La lutte aujourd'hui est pour mettre le plein poids de l'organisation et du nombre en appui à la défense des travailleurs blessés et des familles des travailleurs tués et en appui à la demande que le Canada fasse respecter le droit à la santé et la sécurité au travail et arrête l'offensive des monopoles contre les travailleurs accidentés. Cela comprend la demande d'une indemnisation adéquate pour tous les travailleurs blessés et les familles de travailleurs tués et de la pleine reconnaissance de toutes les maladies professionnelles. Cela comprend également ne pas permettre l'utilisation de produits dans le processus de production jusqu'à ce qu'ils soient testés et déclarés sécuritaires sur la base d'une recherche objective et avec l'approbation des travailleurs.

Les travailleurs sont particulièrement troublés de voir que la responsabilité pour la santé et la sécurité au travail est de plus en plus transférée à l'individu. Cette déresponsabilisation des monopoles n'est possible qu'avec des gouvernements qui se font un devoir de faire respecter le droit de monopole aux dépens du droit public. Ces gouvernements manquent à leur devoir en tant que représentants du bien public lorsqu'ils facilitent le diktat des monopoles qui exigent que toute la richesse de la société soit mise à leur disposition, y compris les programmes d'indemnisation des travailleurs accidentés. Le régime public d'indemnisation devient de plus en plus difficile d'accès aux travailleurs qui se voient forcés de recourir à des assurances privées.

Il est particulièrement inquiétant de voir les gouvernements renoncer à leur juridiction en matière de programmes sociaux et de réglementation avec des accords comme l'Accord sur le commerce, l'investissement et la mobilisation du travail (TILMA) en Colombie-Britannique et en Alberta. D'autres gouvernements provinciaux songent à faire la même chose. En vertu de ces accords, les programmes de santé et sécurité au travail pourraient dorénavant être considérés comme une atteinte à la liberté des monopoles d'investir et de concurrencer. Il est également inquiétant de voir l'État être de plus en plus utilisé pour écraser la lutte des travailleurs pour des conditions de santé et sécurité, comme avec la récente loi de retour au travail contre les travailleurs du CN et les tentatives répétées du CN, avec la complicité du gouvernement, pour de briser le syndicat.

Le fait que les gouvernements refusent d'assumer leur responsabilité sociale signifie que pour changer la situation en leur faveur, les travailleurs doivent se placer eux-mêmes en position d'autorité dans la société. La lutte pour des conditions de santé et sécurité au travail est une partie intégrante de la défense de la dignité du travail. Ne serait-ce que pour forcer les gouvernements à faire respecter les lois existantes il faut le plein poids du nombre et de l'organisation. Les monopoles en viennent à penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent contre les travailleurs et s'en sauver. Cela ne doit pas passer!

Tous les travailleurs ont droit à des conditions de santé et sécurité! Les gouvernements ont le devoir de faire respecter ce droit! Une attaque contre un est une attaque contre tous! Luttons pour la dignité du travail!

(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Des dirigeants syndicaux de 52pays participeront au défilé à La Havane

907 dirigeants syndicaux, représentant 225 organisations de 52 pays, ont confirmé leur participation aux cérémonies du 1er mai à Cuba.

Ils seront, par zones géographiques, 483 de 26 nations d’Amérique latine et des Caraïbes ; 394 de 16 pays européens ; 16 et 11 en provenance respectivement de 4 pays asiatiques et de 6 pays africains.

Parmi ceux qui participeront à la célébration en compagnie des travailleurs et du peuple de la capitale sur la place de la Révolution, figure George Mavrikos, président de la Fédération syndicale mondiale, qui arrivera dans le pays dimanche prochain.

De même, jusqu’à présent, 247 représentants de la presse étrangère ont été accrédités pour rendre compte du défilé.

Comme d’habitude, une partie importante des leaders ouvriers qui seront présents au défilé et aux autres activités principales pour le 1er Mai, participeront le jour suivant, à la rencontre internationale de solidarité qui se déroulera au Palais des Congrès et un groupe important d’entre eux restera à Cuba du 3 au 5 du mois prochain pour assister à la VIe Rencontre hémisphérique de lutte contre les Traités de libre-échange et pour l’intégration des peuples.

(Granma International, par Susana Lee)

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Actualité - 5TH ALBA Summit reinforces integration

TINTORERO, Lara, Venezuela April 29.—At a remove from all protocol and in the presence of social movements from 20 countries of the continent, the 5th Summit of the Bolivarian Alternative for the Americas (ALBA) ended here after two days of exchange.

Although the event took place in the Trinitarias Hotel main salon in Barquisimeto, capital of the western state of Lara, the participating heads of state and government affirmed that no integration is possible without unity of the peoples, and thus decided to close the summit in the neighboring area of Tintorero, alongside delegates to a meeting of social organizations.

The Summit ended with the signing of a far-reaching strategic plan and a political statement that includes a condemnation of the release of terrorist Luis Posada Carriles.

Presidents Evo Morales (Bolivia), Daniel Ortega (Nicaragua), and Carlos Lage, vice president of the Cuban Council of State, accompanied Bolivarian leader President Hugo Chavez.

Also invited as guests were René Préval, president of Haiti; María Fernanda Espinosa, Ecuadorian foreign minister; and delegations from Uruguay, St. Vincent and the Grenadines, St. Kitts and Nevis, and the Commonwealth of Dominica.

Those present highlighted the solidarity of the Cuban people and President Fidel Castro. “Fidel is here, at the helm,” Chávez affirmed; “the country most attacked by imperialism is the one that is most in solidarity with the peoples,” added Evo Morales; and Daniel Ortega concluded that Cuba’s resistance “has been a determining factor for our struggles.”

The first ALBA Summit took place in Havana on December 14, 2004, when leaders Fidel Castro and Hugo Chávez signed its founding statement. The others were in 2005 and 2006, likewise in the Cuban capital, and the fourth in January in Nicaragua when this nation joined the integrationist initiative.

(Granma International, par Ronald Suárez Rivas)

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Actualité - Eight U.S. troops killed in Iraq, for at total of 103 in April

Malgré le lourd bilan, les États-Unis poursuivent leur assaut en Irak pour "combattre le terrorisme". Sans crainte de sacrifier des vies humaines, le gouvernement américain s'enlise encore et toujours pour avoir un pied dans cette partie du monde et éventuellement la dominer.

BAGHDAD, April 30 (PL). — The U.S. Army this past weekend lost another eight soldiers in action against the resistance forces in this capital, raising the total of U.S. soldiers and officers killed in April to 103, it was announced on Monday.

Three of the eight died on Saturday in southwest Baghdad after a bomb went off, with another soldier injured, the occupation command stated.

That same day, but in the south, another soldier was killed by a roadside bomb, and two more were injured, while a fifth was hit by small-arms fire east of the capital, according to military reports.

Yesterday, three further members of the Multinational Division and a fourth were injured after a roadside bomb went off as they were patrolling eastern Baghdad, where an Iraqi interpreter was also killed.

On Sunday, the British Ministry of Defence announced the death of one of its soldiers in Al Ashar, a central district of Basra province in southern Iraq, after a patrol was attacked.
These casualties make April the deadliest for U.S. and British forces this year, with 103 and 12 deaths, respectively.

(Granma International)

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jeudi, avril 26, 2007

Actualité - The Three Nos of Jerusalem

Roadblocks to Peace

The Arab League meeting in Cairo yesterday was unprecedented in its overture to Israel, offering to meet Israeli representatives to clarify the peace initiative that the League re-endorsed at its meeting in Riyadh on March 28. The two events underscore the complete reversal of the paradigm that for so long has defined the Israeli-Arab conflict.

Since the creation of the state of Israel in 1948 and the effort by armies of several Arab countries to abort its birth, until well past the war of 1967 which left Israel in control of all of Palestine, Israel was seen by much of the world as both victim and peace- seeker. Arab countries were seen as warmongers and rejectionists. The paradigm was reinforced by the âoThree Nos of Khartoumâo when, in 1967, Arab countries pledged there would be no peace, no negotiations and no recog-nition of the Jewish state.

This image of the Arab worldâos total rejection of Israel persisted into the 1980s, even after it became clear that the prime minister, Golda Meir, had ignored peace initiatives by the Egyptian president Anwar Sadat, for which Israel paid dearly in the October war of 1973. Nor did a change in Arab attitudes to the Jewish state implicit in the Saudi Fahd plan, adopted by the Arab League in 1981, prompt any rethinking of that image in Israel or in the west.

Since then âo" particularly in the aftermath of the Oslo accords in 1993 and the MENA Economic Summits hosted by various Arab countries âo" Arab rejection of Israelâos legitimacy has largely dissipated. Well before the Saudi initiative of 2002 senior Arab officials sought to persuade Yasser Arafat, former Palestine Liberation Organisation leader, to accept peace terms offered by Ehud Barak, Israelâos former prime minister, at Camp David in 2000.

Then came the Saudi initiative, in which the most conservative of Arab countries and the most conservative of Saudi princes, Crown Prince Abdullah, declared that Saudi Arabia would fully normalise its relations with Israel and welcome its embassy and flag in its capital as soon as Israel ended its conflict with the Palestinians, an offer endorsed by every Arab country.

The Israeli response to this tectonic change in Arab psychology and politics was worse than rejection: it was complete indifference, as if this 180-degree turnround in Arab thinking had no meaning for Israel and its future in the region.

Ehud Olmert, prime minister, and his government have reflexively rejected every Arab peace offer, whether from Saudi Arabia, Syria, the Arab League or Mahmoud Abbas, the Palestinian president. Ariel Sharonâos and Mr Olmertâos policies these past seven years have shaped a new paradigm in which Israel is the rejectionist party. The Three Nos of Khartoum have been replaced by the Three Nos of Jerusalem: no negotiations with Syria, no acceptance of the Arab initiative and, above all, no peace talks with the Palestinians.

Mr Olmert and his associates devote their diplomatic skills to finding ever more tortured pretexts for blocking every opportunity for peacemaking, while posturing as peace-lovers in search of âoreasonableâo Arabs who qualify as partners for peace. Their goal remains to prevent a peace process that would require them to halt Israelâos expansion of its settlements and its effort to cut off East Jerusalem from its Palestinian hinterland.

This deception worked well for a while and perhaps still convinces president George W. Bush and those he relies on to understand the Middle East âo" the folks who gave us the Iraq war âo" but has worn thin with much of the rest of the world, including many Americans. Several US columnists who bought into the old paradigm, or avoided the subject for fear of be-ing labelled anti-Israel, now reject it.

Israel has lost the high moral ground. It will not regain it until its citizens elect a government that understands that the price of peace âo" whose outline was agreed to by both sides in the Taba talks after the failed Camp David negotiations âo" is far less than the cost of its current rejectionism.

To be sure, the moral high ground does not necessarily provide security. But for a western country âo" located in the heart of the Arab and Islamic world âo" that has been the beneficiary of vastly disproportionate US and western support because it has been seen as a moral avatar, the loss of that high ground could not be more devastating to its long-term security.

(CounterPunch, par Henry Siegman)

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Actualité - Giuliani Plays the Islamic Terror Card

The Fear-Monger

(Beirut) Maybe Rudy Giuliani could be forgiven for trying out various stump speeches on his Republican audiences now that his campaign for President is up and running. But the message he is delivering as he tours New Hampshire needs to be rejected, indeed repudiated, because as Barak Obama noted Giuliani's stump speech reached a new low in American political discourse.

Reports just in from New Hampshire (4.24.07) suggest that Giuliani thinks the issue he has been pushing may be pure electoral gold: the fear which he believes American voters have of Islamic Terrorism.

The former New York City mayor, currently leading in all national polls for the Republican nomination for president, told his audience at the annual Rockingham County Lincoln Day Dinner in Manchester last night that America will be subject to a new 9/11 attack if the Democrats take over the White House. Rudy added that if a Republican is elected, especially if it is him, terrorist attacks can be anticipated and stopped.

"They (Democrats) will wave the white flag on Iraq. We will cut back on the Patriot Act, electronic surveillance, interrogation and we will be back to our pre-Sept. 11 attitude of defense rather than offense" he asserted with a straight face. Having got the attention of his audience with that raw meat, Rudy went to work carefully honing and testing his crisp new sure fire stump speech.

Giuliani attacked Arabs and Muslims in a manner that might even have given Alan Dershowitz pause. As we watch Rudy run, and if the Manchester speech is a harbinger, we will likely observe Giuliani exploit this tactic all the way to the Republican nomination, and if his advisors are correct, to the White House.

Nervous about losing Israel lobby cash, given his inclination to take the Bush administration assault on civil liberties even further than attorney generals Ashcroft and Gonzales have done, Giuliani is touring the Granite State vilifying Hezbollah, Palestinians, Arabs, Muslims and Islam itself.

Claiming that "The Democrats do not understand the full nature and scope of the terrorist war against us.", Rudy told his two audiences (the one in front of him, and much more importantly, the one at the AIPAC HQ in Washington, the latter supplying Rudy and virtually all the Presidential candidate with reams of position papers on Hezbollah, Iran, Hamas, terrorism etc. and busy raising what they claim will be the most money every distributed in the history of the United States by the Israel lobby for a Presidential election) that,

"This war of terror ends when they stop coming here to kill us! Never, ever again (it would have appeared too obsequious even for Rudy if he used the Holocaust era phrase, Never Again!--hence the clever modification) will this country ever be on defense waiting for [terrorists] to attack us if I have anything to say about it

"Giuliani said terrorists (read Arabs and Muslims generally) "hate us and not because of anything bad we have done; it has nothing to do with Israel and Palestine. They hate us for the freedoms we have and the freedoms we want to share with the world."

Friendly Campaign Volunteer fact check:

Well, does Rudy mean with the above statement that there are no hard feelings from the nearly 680,000 deaths the Bush administration has needlessly caused with its war in Iraq Afghanistan and supporting Israel's fifth aggression against Lebanon? Does the candidate expect American voters not to be concerned about the projected two trillion dollars of US taxpayer money wasted? Money that every one of our 435 Congressional Districts needs for education, medical care, repairs to our deteriorating infrastructure and myriad other urgent needs.

The fact that the US has become a pariah nation, ridiculed across the world not just in the Middle East and never held is lower esteem in its entire history, has everything Rudy, not nothing, to do with Israel and Palestine, and the US funded occupation now entering its 40th year!

Rudy, they (read Muslims and Arabs. and the rest of the World) don't hate us as you are telling the good voters of New Hampshire "for the freedoms we have and the freedoms we want to share with the World". Actually they don't hate us at all. Americans, amazingly perhaps, given our governments record in this region, are still warmly received. Civility is general in Lebanon despite the fact that 83% of the weapons Israel used to turn much of this beautiful country into rubble are US supplied. Weapons that killed more than 1,300, of Lebanon's citizens and injured more than 4,000, while littering the South with American cluster bombs, which continue to kill and maim. Americans living in the Middle East realize that the regions hospitality is a wonderful commentary on Arab and Islamic culture. Values shared by most Americans.

Delivering our values and freedoms

No Rudy, it is how we are delivering 'our freedoms" to the Middle East that may be a problem. Our Mk-84 2,000-lb bombs, our F-16s' and our facilitation of Israel's 33-day carpet bombing of many of the 801 villages of South Lebanon this past summer. Rudy, it was the delivery of US supplied M-26 MLRS cluster bombs which Israel fired in volleys of 12, each one holding 644 M-77 high explosive bomblets for a total of 7,728 cluster bombs per volley, delivered to the people of Lebanon, up to 35 miles into Lebanon, in less than a minute after firing.

As Bush and Rice appeared to encourage the continuing destruction of Lebanon while claiming to seek a sustainable ceasefire, the delay allowed delivery of nearly 4.8 million cluster bombs to the people of Lebanon. Approximately 200,000 remain, hidden in brush and under debris to kill and maim for years to come. Rudy it's the way we deliver and want "to share" our freedoms with the Middle East that sometimes is not understood or sufficiently appreciated.

Rudy, you failed to tell the good voters of New Hampshire, that the people of the Middle East in general respect American freedoms and the fundamental principles on which our country was founded. Many countries in the Middle East are achieving a number of them and they havea culture and values which we need to learn about and benefit from. It is the recent self-desecration of American ideals that is a serious problem, first and foremost, for American voters.

Seeking their votes Giuliani told his audience, "The freedoms we have are in conflict with the perverted, maniacal interpretation of their religion." Addressing the 'terrorists' (read the Muslim/Arab world) directly, Giuliani added: "We are not giving that up, and you (read the Muslin/Arab world) are not going to take it from us!" The crowd reportedly thundered its approval.

Giuliani also charged that America had been naive about terrorism in the past and had missed obvious signals. "They were at war with us before we realized it, going back to '90s with all the Americans killed by the PLO and Hezbollah and Hamas," he said. "They came here and killed us in 1993 [with the first attack on New York's World Trade Center, in which six people died], and we didn't get it. We didn't get it that this was a war. Then Sept. 11, 2001, happened, and we got it." The crowd cheered wildly.

Giuliani was not about to reveal to his audience that none of these groups had anything to do with 9/11. Or that right after the attack one of the first to condemn it in very strong language was Hezbollah's Secretary General Hasan Nassrallah, an adversary of Osama bin Laden who claims Shia Hezbollah are not even Muslims. Does Rudy know that the leadership of Hezbollah also strongly condemned the 1997 attack at the Temple of Hatshepsut at Luxor, Egypt which killed 58 civilians as "bloody and terrible, calling them crimes against Islam. Hezbollah also condemned the Cairo attacks on the Greek tourists, and the Algerian killing of 7 Trappist monks in Algeria by claimed Islamists

In a discussion with journalist David Ignatius in February 2006, Nassrallah categorically set his group apart from al-Qaeda and its action that he considers is fanning Sunni-Shiite tensions in Iraq and increasingly in Lebanon. "I believe the most dangerous thing we confront is the so-called Zarqawi phenomenon," he said. "This is a creed of killing without any responsibility -- to kill women, children, to attack mosques, churches, schools, restaurants."

Does Rudy know that Shia Hezbollah is the enemy of Sunni al Qaeda.? Interestingly the antipathy is not based on religion, but rather on al Qaeda terrorism which Hezbollah rejects. The fact is that the Iraq war debacle has led to a "surge" (that Bush/ McCain word again!) of al Qaeda fighters here in Lebanon. They are threats to Hezbollah as well as to the American University of Beirut and the American Embassy. Al Qaeds's numbers and influence are growing and, based on interviews by Americans with some al Qaeda leaders, they have major plans here. If al Qaeda to be contained it will likely be Hezbollah who does it. We Americans should engage with Hezbollah not defame it.

As a former prosecutor, where is Rudi's evidence to support his New Hampshire campaign claim that "going back to the 90's there were all those Americans killed by the PLO and Hezbollah and Hamas"?

Can he name even one? If Rudy had to support that ridiculous assertion in his favorite NY Courtroom, he would likely be sanctioned by the Judge and chased out of court!

Rudy, if you actually misspoke about the '90s', rather than seeking to mislead your audience, and actually meant to say the 1980's, maybe thinking of the April 17, 1983 bombing of the American embassy or the October 1984 bombing of the marine barracks show us the proof?

At the time of these events the PLO had left Beirut, Hamas would not exist for nearly a decade, and Hezbollah was a long way from being fully organized. Moreover, Hezbollah and has never been contradicted in its consistent denials of involvement. Again, where is the proof Rudy?Was Rudy thinking about the kidnapping of US hostages? Hezbollah's position on the Western hostages is unchanged; "We are neither directly nor indirectly responsible for the taking of the hostages' Nassrallah as repeatedly stated.

Deputy Secretary-General of Hezbollah, Naim Qassem explained:

"Hezbollah did not take any decisions regarding this nor did it have any role with regard to the hostage issue. Now the fact that these groups who carried out these acts were part of the Islamic trend does not automatically mean that they are members of Hezbollah"

The namesake of the Lincoln Day dinner which Rudy addressed would be the first to counsel Rudy that we must put our own house in order. It's not enough that Rudy often communicate to your audiences, "My Country Right or Wrong! Rather, it's the full toast Stephen Decatur made here in the Middle East more than 200 years ago that Rudy would do well to recall: "My country right or wrong, when right, to be kept right, when wrong, to be put right."

Let's see if Rudy can rework his new stump speech and create something more in keeping with American values.

(Counterpunch, par Franklin Lamb)

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Actualité - Convocation des élections pour l’Assemblée constituante en Equateur

QUITO, le 25 avril (PL). – Le Tribunal suprême électoral (TSE) a décidé de convoquer le 30 septembre prochain les élections pour élire les 130 délégués de l’Assemblée nationale constituante.

Cette décision a été adoptée lors d’une réunion plénière du TSE, qui a aussi annoncé que les inscriptions des candidatures à cette Assemblée débuteront le 4 mai prochain, a indiqué un porte-parole de cet organisme.

La campagne électorale se déroulera du 14 août au 27 septembre prochain, a indiqué la source en précisant que ces accords seront annoncés de manière officielle ce soir sur une chaîne nationale de radio et de télévision.

La victoire du « Oui » en faveur de l’installation de la Constituante lors du referendum, a entraîné tout ce processus électoral qui s’achèvera en avril 2008.

Selon les statuts adoptés dans le referendum, la population devra élire 100 députés nationaux, 24 des provinces et six en représentation des émigrés qui résidant aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et en Amérique latine.

Une fois les élections terminées, l’Assemblée s’installerait d’octobre à novembre prochain pour fonctionner 180 jours, avec la possibilité d’étendre son travail durant 60 jours.

Les députés auront la mission de réaliser les réformes des structures de l’Etat et d’élaborer une nouvelle Constitution, laquelle devra être approuvée par referendum.

(Granma International)

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Actualité - Journée de paix et d'unité à Kanenhastaton

Depuis des centaines d'années, les Premières Nations luttent pour survivre au sein de leurs terres conquises par les l'homme blanc. En 2007, ce combat acharné est loin d'être terminé. Il se poursuit sans cesse car rien ne peut décourager un homme de se battre pour obtenir le respect de ses droits et de sa personne.

Le 20 avril 2007, premier anniversaire de la défaite de la tenative d'invasion armée de Kanenhstaton, territoire mohawk, il y a eu une journée de paix et d'unité sur le site réclamé. La journée a commencé avec une cérémonie d'ouverture à 4h30 — l'heure où la police provinciale de l'Ontario avait déclenché sa tentative d'invasion armée. Beaucoup de ceux qui étaient présents ce jour-là étaient à la cérémonie.

Ce fut une occasion de se rassembler et de discuter de ce qui s'était produit ce jour-là et depuis. «Te souviens-tu où tu étais le 20 avril 2006, demande une jeune femme, lançant la discussion sur ce qui s'est produit. Moi j'étais en prison.» Il y avait beaucoup d'enfants à la cérémonie, ce qui n'était pas le cas l'année précédente.

Un des chefs de la Confédération des Six Nations a dit au LML qu'il avait été aspergé de poivre de cayenne et qu'il était heureux de pouvoir rencontrer les autres qui étaient là ce jour-là pour en parler, parce qu'il a lui-même passé la majeure partie de cette période en négociation ou au travail. Il a dit que les négociateurs du gouvernements et du conseil de bande ne comprennent pas comment la Confédération peut rester en négociations pendant un an sans financement gouvernemental. Ils ne cessent de répéter: «Si vous continuez comme cela, vous n'aurez jamais de financement. N'avez-vous pas besoin d'argent pour couvrir vos dépenses», et ainsi de suite.Les gens sont venus toute la journée, apportant de la nourriture pour le repas en commun et des approvisionnements, renouvelant les amitiés forgées le 20 avril et dans les mois qui ont suivi.

C'est durant cette période que les Six Nations ont bâti leur unité avec les Canadiens à la défense de Kanenhstaton. Parmi ceux qui sont venus se trouvaient des contingents du Local 1005 des Métallos unis d'Amérique, des jeunes de l'Université McMaster, des Amis des Six Nations à Caledonia, de la Coalition de l'Ontario contre la pauvreté, du PCC(M-L), de la Coalition de Mississauga pour la Paix et la Justice et de nombreux autres activistes qui sont aux côtés des Six Nations dans leur lutte. Une représentante du Local 440 du syndicat des travailleurs des postes a annoncé que son syndicat avait récemment adopté une motion en appui aux Six Nations et aux revendications territoriales des Premières Nations. Durant la journée on a montré des vidéos qui passaient l'année en revue. Les gens se sont informés des derniers développements à Tyendinaga où des membres de la nation Mohawk ont érigé un barrage sur la voie ferrée du CN ce matin-là.

À 14 heures on a commencé à planter des arbres. Quelque 5 000 pins ont été donnés au site pour commencer à recouvrir la terre défrichée par les promoteurs immobiliers.

Tôt en soirée il y a eu une fête iroquoise. Le tout s'est terminé vers 20 heures avec une courte intervention d'un aîné des Six Nations qui a parlé de la longue histoire de lutte de son peuple pour la terre et la souveraineté.

Aussitôt le discours terminé, les jeunes sont partis en caravane à Tyendinaga pour aider les Mohawks de la baie de Quinte. Un des jeunes a dit que les gens de Tyendinaga étaient venus à leur aide l'année dernière et qu'il fallait maintenant aller leur prêter main forte. Le lendemain de la tentative d'invasion de l'OPP le 20 avril 2006, alors que l'État préparait un autre assaut, les Mohawks de Tyendinaga avaient érigé un barrage sur une voie de Via Rail à la défense de la lutte de Kanenhstaton.

(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Les Six Nations et des supporteurs repoussent l'attaque de l'OPP contre le site réclamé.

Anniversaire de la défaite de l'invasion armée de Kanenhstaton

Affirmation du droit d'être - Justice pour les Six Nations

Le 20 avril, les membres des Six Nations et tous ceux qui se sont tenus à leurs côtés dans cette lutte pour leurs revendications territoriales, ont célébré le premier anniversaire de l'expulsion de la Police provinciale de l'Ontario qui tentait d'envahir le site réclamé de Kanenhstaton.

Avant le levée du jour le 20 avril 2006, profitant de la noirceur, 150 agents lourdement armés de l'OPP ont envahi les terres des Six Nations. L'invasion et l'arrestation de 16 personnes, des jeunes en grande partie, étaient la culmination de plusieurs semaines de menaces de recours à la force contre la juste prise de position des Six Nations réclamant leurs terres du promoteur immobilier américain Henco le 28 février.

L'esprit qui animaient les Six Nations dans cette résistance à l'invasion est exprimé par Hazel Hill qui décrit ainsi la tentative de la placer en état d'arrestation: «Une policière m'a dit que j'enfreignais une ordonnance de la cour. Puis elle m'a dit que j'étais en état d'arrestation. Je lui ai dit qu'elle enfreignait la loi suprême de la terre. Elle a tenté de me prendre mais j'ai résisté, car je défendais la loi et qu'elle l'enfreignait.»

Cet esprit de résistance a vaincu. À 8h55 les agents de l'OPP étaient escortés hors des terres réclamées. Des centaines de personnes des Six Nations et leurs amis et supporters ont commencé à se rassembler pour défendre le site réclamé et en soirée ils étaient plus de 700. Cette défense de Kanenhstaton («endroit protégé») s'est poursuivie dans les semaines et les mois qui ont suivi et des centaines de personnes se sont rendues sur le site pour affronter ensemble les provocations de l'État.

Ce jour-là, les amis partout au Canada ont exprimé leur colère face à la violence non provoquée de l'État. À Montréal on a fermé le pont Mercier et six drapeaux de l'unité de la nation Mohawk y ont été hissés.

L'État canadien a continuellement tenté de les menacer, de les intimider et de les manipuler pour leur faire renoncer à la défense de leur terre et de leur souveraineté. En mai 2006, Mohawk Nation News rapportait: «Des hélicoptères volent constamment au-dessus de nous. Des micros paraboliques épient tout ce que nous disons. Des lumières infrarouges suivent nos mouvements, et même ceux des chiens et des marmottes. De la haute technologie partout.» En juin 2006, des documents laissés dans un véhicule des services frontaliers américains conduit par des agents du U.S. Bureau of Alcohol, Firearms and Tobacco ont été confisqués. On y parle de la collaboration entre l'OPP et les autorités américaines contre les Six Nations depuis le 2 avril 2006. On a tout tenté pour écraser l'esprit de résistance des Six Nations et les forcer à renoncer à leurs réclamations.

Loin de renoncer, les gens des Six Nations ont gagné de l'appui politique à leur lutte au Canada et dans le monde et ont fait des progrès dans l'affirmation de leur souveraineté. Leur esprit indomptable a encouragé d'autres Premières Nations dans leurs luttes pour leurs terres et leurs droits.

Cet anniversaire est une occasion de célébrer l'esprit de résistance des Six Nations et des autres peuples des Premières Nations face aux attaques de l'État canadien contre leur droit d'être.

Le 20 avril 2006 sur la rue Argyle.

(Le Marxiste-Léniniste)

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Actualité - Iraq: 86 U.S. troops killed in April

BAGHDAD, April 24.— A total of 86 U.S. troops have been killed in Iraq since the start of April despite the deployment of reinforcements, the U.S. Army reported on Tuesday, when it provided the figures for the number killed in the most deadly attack on its troops in the last 15 months.

The U.S. command announced the deaths of nine soldiers after a suicide car-bomb attack on Monday near a military base in Diyala province in the north.

A further 20 soldiers and one Iraqi civilian were injured in that attack, according to a communiqué released by the U.S. command.

Likewise, total U.S. deaths since the 2003 invasion now total 3,333, according to the Pentagon’s website.

Another car-bomb attack was reported in a parking lot in front of the Iranian consulate in Baghdad, where diplomats from that country normally keep their vehicles, as do personnel who work in the neighboring Green Zone.

In Washington, George W. Bush reiterated his threat to veto any Congressional bill if it includes a deadline for the withdrawal of troops from Iraq. Bush was visibly irritated at by the Congressional Democrats’ insistence on setting a withdrawal deadline, and said it was contrary to the judgment of military chiefs.

(Granma International)

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mardi, avril 24, 2007

Actualité - The Courage to Withdraw

Axis of Cowards: Bush, Congress and the Media

George W. Bush, Dick Cheney and his staff of neo con hard liners, and assorted handwringers could not have predicted the horror show that erupted in Iraq. The war makers were ignorant. Most remain that way--and proudly.Did Bush shake his head when he saw a typical April 8 US newspaper photo (AP), showing an Iraqi man in Mahmoudiyah, some 20 miles south of Baghdad, trying to rescue his belongings after a pickup truck exploded? The fortunate man -- 15 others died in the attack; more were wounded--found a suitcase with only some shrapnel in it.

Why does the media play only on the negative side, showing evidence of what appears to be another typical bloody day under US occupation? Even the Red Cross--not exactly sensational media -- announced that Iraqi conditions of life continued to deteriorate.

Last week, Shiite cleric Moqtada al Sadr called on followers to attack US military personnel, his answer to Bush's "surge" (read escalation). In Najaf, tens of thousands burned American flags and demanded: "leave." Bush spun this event, calling it an example of free expression in Iraq. How will he spin 2,000 assassinated Iraqi doctors, all slain since the US invasion of Iraq? (Dr. Bert De Belder, coordinator of 'Medical Aid for the Third World)Hoping the public would not recall his May 1, 2003 "mission accomplished" claim, Bush reported "progress"--after four years -- in restoring security to some parts of Baghdad. Senator John McCain's "shopping tour" of Baghdad required a large and armed entourage, including attack helicopters flying overhead. He pronounced Baghdad secure--more so than his failing presidential campaign.

Iraqi child mortality has spiraled upward. No wonder, given deteriorating sanitation and water conditions, lack of food and war violence. Arab television shows children among the Iraqis detained by US troops during routine raids. You'd think someone was filming "Cops" in Baghdad. "20/20" and "60 Minutes" should do weekly episodes on Iraqi sanitation.

Joseph Chamie, former UN director of the Population Division, said sanitation in the country had regressed to 1950 levels. A recent UN Population Department study showed 1/3 of Iraqis living in poverty; more than 20% in destitution. More than half a million Baghdad residents have no access to water for most of the day; electricity for 3 hours daily. One of eight Iraqis has fled the country. Almost one of nine has died since George W. Bush liberated them; almost one of four Iraqis gone.

An early March New York Times/CBS News poll rated Bush at 29% approval. Poll numbers indicate public disgust with the war. The White House clings to "credibility," no matter the human and economic costs; most Members of Congress wring their hands as if to stave off an attack of courage that would allow them to vote to cut off funds for war.

In late September 2002, I interviewed Deputy Prime Minister Tariq Aziz and Iraqi Parliament speaker Sadoun Hamadi (now deceased). In addition, I talked to dozens of Iraqis in Baghdad, Najaf, Karballah, Babylon and Mahmoudadyiah. The Sunnis, Shias, Christians, Kurds and Turkmen with whom I spoke all identified themselves as Iraqis. Whatever their religious or ethnic differences, they agreed on one thing: "Don't come." No matter how much they hated Saddam Hussein, they concurred: a US invasion and occupation would worsen Iraq's situation.

"You have no idea what will happen if your armies come here," said Ghassan, an engineer.

"One of my brothers died in the war against Iran," said a shop keeper in Babylon. "Another died in the first Gulf War. If US troops come here we will have another war, the worst one. Please don't come. Tell your President what I said." He smiled.

The war makers, brilliant intellectuals like Paul Wolfowitz and Richard Perle, knew nothing of Iraqi reality. Nor did they evince interest in learning. Their neo con formula holds that as the strongest military power the United States can impose democracy by force to countries ruled by brutal dictators. They fashioned the "axis of evil," spun the "rogue states" phrase for the media as ways to disparage disobedient third world governments. Academics invented "failed states." Hey, call 'em anything but late for dinner.

Why should Wolfowitz, Perle, Douglas Feith and Scooter Libby bother studying the country they wanted the U.S. to invade? In 2002, their bosses held prayer meetings for war and cheer-led intellectuals and pundits, most of whom had never fought so much as a schoolyard brawl.

Wolfowitz shrugged off the cost factor as well, since he wouldn't have to pay. "We're dealing with a country that can really finance its own reconstruction, and relatively soon." (Testimony before House Committee on Appropriations, 3/27/03)

The "brilliant" advisers relied on Iraqi dissidents who fed them faulty pre-war intelligence and a rosy picture of post-Saddam Iraq. Ahmed Chalabi, leader of the Iraqi National Congress, admitted to the British Telegraph "We are heroes in error," (2/19/04) He was right about the error.

He lied to Dick Cheney, whose staff then cherry picked intelligence to reinforce the lies. High ranking aides like Libby and Feith ordered intelligence providers at the Pentagon's Office of Special Plans to censor information that might contradict their war rant. (Lt. Col. Ret. Karen Kwiatkowski, Salon.com 10/23/04)

Cheney repeated myths of Saddam-Al-Qaeda connections and of Iraq's supposed yellow cake uranium purchase in Niger. The CIA knew better. Cheney dismissed the truth. Lies worked better to convince a frightened Congress, media and public. Cheney used the Karl Rove super-tactic: he threw fear in the faces of potential skeptics to intimidate them. It worked. Congress authorized Bush's invasion of Iraq; the media behaved like White House PR hacks.

"More perceptive people knew instinctively that the invasion of Iraq would open up the great fissures in Iraqi society," wrote Ali A. Allawi in his new book. (The Occupation of Iraq, Yale University Press 2007) Allawi accuses US occupiers of such "shocking" mismanagement that people who hated Saddam Hussein now have "turned their backs on their would-be liberators."

Since 2003, Allawi -- a cousin of Ayad Allawi, Iraq's prime minister in 2004 -- educated in the United States and at Oxford University, served as Iraq's trade, defense and finance minister. He observed the April 9 fall of Baghdad and waited for a US plan to allow Iraq to recover and reconstruct under a viable new government. Instead, US authorities disbanded the coherent institutions--the military (more than 300,000 men with weapons) and the Ba'ath Party. This created massive unemployment and left Iraq without an internal security force.

In September 2003, Coalition Provisional Authority (CPA) Chief Paul Bremer ordered the privatization of 192 public sector companies. People whom Allawi refers to as Saddam's old boys, a "commercial gang," grabbed the new businesses. Without army and police, looting began. The thieves sold Iraq's infrastructural equipment in neighboring countries. Bremer later complained--in his 2006 book, My Year In Iraq: The Struggle to Build a Future of Hope-- that the Bush White House micromanaged or mismanaged the administration he was supposed to lead.

Allawi alleges that the US failed to reconstruct Iraq's electricity, health care and sanitation infrastructure, but instead offered the media an "insipid retelling of 'success' stories." Way back, on April 9, 2003, US Marines orchestrated the toppling of a statue of Saddam Hussein in Baghdad. Four years later, Kadhim al-Jabouri, an Iraqi weightlifting icon, stood in front of TV cameras and pounded through the concrete pedestal bearing the statue.

"The devil you know is better than the devil you don't," he said. "We no longer know friend from foe. The situation is getting more dangerous. People are poor and the prices are going higher and higher ... Saddam was like Stalin. But the occupation is proving to be worse." Instead of a brutal but secular government, religious Shia clerics like Ayatollah Ali Sistani and the much younger Moqtada al Sadr now have great power. Iran has far more influence in Iraq than ever. The entire Middle East has become more combustible.

Bush's bumbling has led to an immense increase in military spending as well. Spending on weapons far outranks education and health outlays. Bush still uses fear as his main political tool. He screamed at Congress for more funds for Iraq and Afghanistan wars and behaved as if they had gotten the country into the mess.

Bush claimed the "courage" to take the country to war. Congress and the media rubber stamped his decision. They collectively lack the courage, integrity and responsibility to admit the error and stage a rapid US withdrawal. So, the rest of us had better keep pushing hard.

(CounterPunch, par Saul Landau)

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Actualité - Un détenu de Guantanamo forcé de plaider coupable

Est-ce qui en a qui osent encore croire sérieusement que l'information n'est pas manipulée en ce qui concerne les procès de Guantanamo? Apparemment puisque le gouvernment australien est prêt à se soumettre aux Américains en accusant sans conteste un de ses citoyens sans vérifier les faits et les événements liés à son procès organisé de toute pièce.

Les questions de principes dans le cas de David Hicks

La réaction des médias et des politiciens australiens au plaidoyer de culpabilité de David Hicks le mois passé devant une commission militaire américaine à Guantanamo sur des accusations concoctées de « soutien matériel au terrorisme » indique combien les droits démocratiques et légaux les plus élémentaires sont minés.

Tout au long de la détention de Hicks, la question juridique la plus importante a été le droit de tout accusé, peu importe le crime allégué, à subir un procès selon les règles établies. Ce droit a peu ou pas de soutien dans les cercles dirigeants.

Un éditorial dans l’Australian, propriété de Murdoch, a décrit Hicks comme une personne ayant confirmé qu’elle était un « terroriste en entraînement ». Le Sydney Morning Herald a affirmé : « David Hicks est coupable; il l’a reconnu ». Un journal du même groupe de presse Fairfax, Australian Financial Review, a écrit que Hicks est « coupable » parce qu’il l’a admis « sous serment devant un tribunal militaire ».

Le premier ministre John Howard a dit que le verdict venait confirmer la position de son gouvernement selon qui Hicks est un terroriste dangereux. « Le fond de l’affaire sera toujours qu’il a plaidé coupable à l’accusation d’avoir sciemment aidé une organisation terroriste », a dit Howard aux journalistes.

Le dirigeant du Parti travailliste, Kevin Rudd, a acquiescé : « Nous ne sommes pas des défenseurs de M. Hicks, nous ne défendons pas ce qu’il a fait ou ce qu’on allègue qu’il a fait. » Rudd a dit qu’un gouvernement travailliste honorerait la sentence militaire américaine imposée à Hicks et qu’il l’emprisonnerait dans une prison australienne pour toute la durée des neuf mois.

Ces déclarations démontrent qu’il n’y a pas de limites que l’élite politique et médiatique ne franchira pas dans la « guerre contre le terrorisme » de durée indéterminé proclamée par l’administration Bush et ses alliés.

Il est clair pour tous que Hicks a été forcé de plaider coupable et de renoncer à son droit légal de contester sa détention illégale et son abus par l’armée américaine depuis cinq ans et demi. L’alternative à un plaidoyer de culpabilité et à neuf mois de prison supplémentaires était plusieurs années dans une cellule d’isolement à Guantanamo.

Howard a faussement affirmé que la négociation de peine était le résultat d’une entente intervenue entre les procureurs militaires et les avocats de Hicks.

En fait, dans ce qui est un autre exemple de l’illégalité qui a gouverné toute la procédure, le plaidoyer de culpabilité a été négocié directement avec la dirigeante méticuleusement choisie de l’Autorité de convocation des commissions militaires, Susan Crawford, une officielle de longue date du Parti républicain associée au vice-président américain Dick Cheney. Les procureurs eux-mêmes n’ont été informés de l’entente qu’après le début de l’audience de la commission militaire.

L’audience, qui a duré une semaine, a été une fraude dont l’unique but était d’approuver officiellement l’entente intervenue derrière les portes closes. Les procureurs militaires, de façon grotesque, ont continué à décrire Hicks comme le représentant mortel de l’ennemi, même après avoir été informés que le soi-disant procès se terminerait par une sentence de neuf mois.

C’était un arrangement politique concocté par le gouvernement Howard et l’administration Bush qui tentaient de légitimer les commissions militaires discréditées, de protéger l’administration Bush de poursuites judiciaires et de sauver Howard de l’indignation montante en Australie quant au sort de Hicks. Hicks ne sera relâché qu’après les prochaines élections australiennes prévues plus tard cette année et il lui est interdit de divulguer quoi que ce soit aux médias pour une année entière, en violation de ses droits politiques.

Un des principaux avocats criminalistes d’Australie, Robert Richter, a écrit dans le journal Age de Melbourne que « La fraude qui a eu lieu à Guantanamo Bay sont dignes des procès spectacles de Staline. Premièrement, il y a eu une détention indéfinie sans accusations. Ensuite, il y a eu torture, peu importe comment les procureurs de Bush, y compris son ministre de la Justice, choisissent de la décrire. Finalement, il y a eu l’extorsion de la confession de culpabilité. »

Comme dans les procès de Moscou de Staline des années 1930, l’accusé a été contraint de faire une confession publique, a été condamné d’après cette seule preuve, a été forcé de faire une humiliante « excuse » publique. De plus, Hicks disparaîtra probablement de la scène publique, alors que le gouvernement Howard se prépare à lui imposer un « ordre de contrôle » — une forme d’assignation à domicile — avec le soutient du Parti travailliste.

Richter conclut que Howard et ses ministres avaient commis de graves crimes sous le code criminel australien 1995, sections 104 (nuire à des Australiens à l’étranger) et 268D (refuser un procès équitable à une personne protégée par les Conventions de Genève), pouvant entraîner jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.

De A à Z, l’incarcération, la torture et le « procès » militaire de David Hicks ont constitué un affront illégal, menés uniquement sous les ordres exécutifs du président des Etats-Unis, en tant que commandant en chef de l’armée américaine.

Des protections et principes légaux fondamentaux contre le totalitarisme ont été renversés, y compris la règle de l’habeas corpus, vieille de plusieurs siècles, interdisant l’emprisonnement sans ordonnance de la cour, des interdictions légales contre l’usage de la torture et d’autres formes de contraintes physiques et mentales, et les Conventions de Genève sur les crimes de guerre et les droits des prisonniers de guerre.

Hicks a été initialement capturé par des seigneurs de guerre de l’Alliance du Nord en Afghanistan en novembre 2001, peu après l’invasion américaine de ce pays : un acte d’agression militaire pour renverser le gouvernement taliban. A ce moment, ce n’était pas un crime selon le droit américain, australien ou international, de participer à des entraînements avec les talibans ou al-Qaïda. Néanmoins, il fut vendu à l’armée américaine pour une prime de 1000$, battu et torturé, et ensuite envoyé Guantanamo Bay, où il fut encore agressé et maintenu en isolement.

Bush et son conseiller juridique (actuellement ministre de la Justice) Alberto Gonzales ont soutenu que le président avait le pouvoir unilatéral d’ignorer les Conventions de Genève et de cataloguer des prisonniers en tant que « combattants ennemis », pouvant être incarcéré indéfiniment sans procès. De la même façon, Bush et le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld avaient donné leur autorisation à des méthodes coercitives d’interrogation à Guantanamo Bay et à d’autres installations américaines (comme la prison d’Abou Ghraib à Bagdad) qui violaient clairement le droit américain et international, y compris la Convention contre la torture de l’ONU.

Durant les cinq années suivantes, l’administration Bush a bénéficié du soutien total de Howard et de ses principaux ministres, dont le ministre des Affaires étrangères Alexander Downer et le ministre de la Justice Philip Ruddock, qui ont à maintes reprises qualifié Hicks et un autre détenu australien, Mamdouh Habib, de dangereux terroristes « de la pire espèce ». Howard a ouvertement déclaré que Hicks ne pouvait être rapatrié en Australie pour subir son procès, car il n’avait justement commis aucun crime selon la loi australienne.

Ce n’est qu’à partir de juin 2004 que des accusations ridicules et inventées furent portées contre Hicks, dont des accusations de « complot » et de tentative de meurtre, qui ne constituent nullement des crimes de guerre en vertu du droit international. Deux ans plus tard, en juin 2006, ces accusations durent être abandonnées lorsque la Cour suprême des Etats-Unis jugea que les commissions militaires de l’administration Bush étaient illégales car leur instauration, leurs règles et leurs procédures contrevenaient à la constitution américaine et au droit international. Malgré tout, Hicks fut traîné devant un « tribunal irrégulier » pratiquement identique après que les démocrates américains eurent fait cause commune avec l’administration Bush afin de ressusciter législativement les commissions militaires.

Hicks fut accusé rétroactivement d’action illégale : avoir fourni du soutien matériel à une organisation terroriste. La Loi sur les commissions militaires de 2006 définissait ce crime dans des termes les plus vagues possibles, rendant ainsi la défense à ces accusations presque impossible. Même donner un verre d’eau à Oussama Ben Laden contreviendrait à la loi selon Joshua Dratel, l’avocat américain de Hicks, à l’émission « Four Corners » de l’Australian Broadcasting Corporation.

Confronté à la possibilité quasi certaine d’être condamné et de croupir durant des années à Guantanamo Bay afin de contester le procès dans les tribunaux américains, Hicks a été forcé de signer document tout à fait inconstitutionnel, dans lequel il admettait entre autres sa culpabilité.
Il a été obligé de promettre de ne pas communiquer pendant un an de « quelque manière que ce soit » avec les médias, incluant les « communications indirectes » par les membres de sa famille ou « par toute autre personne ». Cette clause viole le droit de base à la liberté d’expression, aussi bien que la liberté de parole incluse dans la constitution américaine, et le droit implicite de communiquer ses opinions politiques incluses dans la constitution australienne.

Hicks a également renoncé à tous ses droits d’en appeler, ou de contester sa condamnation sur des bases constitutionnelles, et a reconnu que le gouvernement américain avait le droit de le capturer de nouveau en tant « qu’ennemi combattant illégal » s’il croit qu’il s’est engagé dans une activité proscrite.

Hicks a déclaré qu’il n’avait « jamais été traité illégalement » par un membre du personnel américain et acceptait que « cette entente mettait en pièces toutes prétentions de mauvais traitement par les États-Unis ». Pourtant, en 2005 Hicks avait décrit en détail le traitement qu’il avait subit dans une déclaration sous serment pour une cour anglaise, au soutient d’une requête visant à renverser la décision antidémocratique du gouvernement Blair lui refusant son droit à la citoyenneté britannique sur la base de ces liens familiaux.

Il avait raconté qu’en Afghanistan, il avait été frappé au visage et avait reçu des coups de pied, qu’il avait été frappé au corps et qu’on lui avait craché dessus, qu’il pouvait entendre d’autres détenus crier de douleur, pouvait voir les marques des coups qu’ils avaient reçus et qu’une arme fut pointée sur lui lors d’interrogatoires. À Guantanamo, il a subi plusieurs techniques approuvées par le Pentagone, comme être soumis à des températures extrêmes, être privé de sommeil et soumis à du bruit excessif. Il a aussi vu un détenu subir les attaques de chiens, un autre se faire frapper contre un mur de béton jusqu’à l’inconscience, et on lui a montré une photo de Mamdouh Habib, laissé pour mort, le visage noir et bleu.

En mars 2003, il a dit croire qu’il devait faire « tout ce qui pouvait plaire à ceux qui me questionnaient pour éviter les abus physiques, d’être placé en isolement et de rester à Guantanamo pour le restant de ma vie. » À ce moment, il signa une longue déclaration incriminante pour les officiels américains.

Aucune de ces violations n’aurait pu être possible sans l’aide essentielle que le Parti travailliste australien a donnée au gouvernement Bush durant les 5 dernières années en répétant toutes les accusations non fondée contre Hicks.

Confrontés à l’opposition populaire croissante aux souffrances de Hicks au cours des douze derniers mois, les travaillistes, comme le gouvernement d’Howard, en appelèrent à Washington pour accélérer le processus des commissions militaires afin que cette question puisse être retirée de l’agenda politique.

Dans la foulée du plaidoyer d’Hicks, Rudd, le dirigeant travailliste, a spécifiquement endossé le pouvoir du gouvernement d’imposer une mesure de contrôle controversée contre Hicks, alors qu’une autre figure travailliste, le premier ministre de l’Australie du Sud, Mick Rann, demanda qu’elle mesure de contrôle le gouvernement fédéral entendait-il imposer à ce « dangereux terroriste ».

Dans son article du Age, Robert Ritcher, exprima l’inquiétude répandue dans la profession juridique, aussi bien que le dégoût ressenti par de larges couches de la population ordinaire, sur l’étendue du rejet des principes traditionnels du système légal au nom des intérêts de l’administration Bush et de ses alliés.

Mais les réactions des éditorialistes et des politiciens, des deux gouvernements et des travaillistes, indiquent que la criminalité qui émane de la Maison-Blanche est loin d’être confinée aux cercles dirigeants des États-Unis.

(World Socialist Web Site, par Mike Head - 24 avril 2007)

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Actualité - C'est le Sud qui continue de payer pour les dépendances du Nord

Une réflexion sur l'environnement s'impose, car l'hypocrisie américaine s'étend aussi à ce domaine. Franc-Parler présente ce texte pour donner suite à la réflexion de Fidel Castro publié quelques jours plus tôt.

Une fois de plus l'histoire est témoin: ce sont toujours les mêmes victimes qui paient les pots cassés. Cette fois, il s'agit de trouver des solutions aux problèmes que pose le modèle énergétique actuel, mais sans mettre fin au gaspillage colossal des sociétés de consommation du Nord riche et industrialisé. Au contraire, les alternatives recherchées doivent pouvoir maintenir et stimuler les dépendances.

Ces alternatives, tout comme l'élimination par la force de la culture de la feuille de coca pour éviter que des citoyens d'autres pays ne la consomment sous forme de drogue, tendent à asseoir le maintien et le développement du parc automobile des pays riches sur la faim des pauvres.

L'empire actuel et ses complices (dont certains pays du Sud qui, mus par la folie des grandeurs, changeraient volontiers de latitude!), réfugiés sous l'ombre protectrice des pays industrialisés, s'inquiètent: malgré les guerres d'agression livrées contre des pays producteurs de pétrole dans le seul but de contrôler cette ressource clé, il est clair qu'au rythme actuel de consommation, les réserves d'hydrocarbures ne tarderont pas à s'épuiser.

Ils ont un autre sujet de préoccupation: ils n'apprécient guère de dépendre de certains producteurs qui ne sont pas disposés à brader leurs ressources naturelles au détriment du peuple qui en est, en dernière instance, le propriétaire véritable.

Ce n'est pas un hasard si l'administration républicaine de George W. Bush a lancé une campagne en faveur de ce qu'il appelle l'«indépendance énergétique», qui impliquerait la production massive d'éthanol, présenté comme un biocarburant propre, renouvelable et hautement concurrentiel. On va même jusqu'à parler d'«or vert»!

Ce n'est pas non plus un hasard si Nicholas Burns, sous-secrétaire d'État des États-Unis, signale que la production d'éthanol «tendrait à réduire le pouvoir de certains États dont nous estimons qu'ils exercent une influence négative sur le monde, comme le Venezuela.»

En outre, le changement climatique s'accélère. Or, le Nord en est fortement responsable puisqu'il ne contrôle pas les émanations dans l'atmosphère des gaz dits à effets de serre, mais c'est l'ensemble de la planète qui perdra des espaces naturels vitaux tels que la forêt amazonienne, le fleuve Yangtsé en Chine, les glaciers de l'Himalaya, les forêts de mangliers de l'Inde et du Bangladesh, la mer de Behring et celle des Caraïbes, pour ne mentionner que quelques exemples cités par l'organisation écologiste WWF.

Des études de cette organisation et des Nations unies indiquent que l'émission de ces gaz et le réchauffement global qui en résulte provoqueront des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, la montée du niveau de la mer, des dommages sérieux dans les barrières coralliennes et d'autres catastrophes potentielles comme la perte de volumes considérables d'eau douce.

Les États-Unis, responsables de 25% de la pollution de la planète, ont à ce jour refusé de signer le Protocole de Kyoto, qui oblige les États et les gouvernements adhérents à diminuer les émissions de gaz à effet de serre à un niveau déterminé pour enrayer le processus de réchauffement global.

Ce que Washington et ses euphoriques complices se gardent bien de dire, c'est que la production à grande échelle d'éthanol est matériellement impossible à moins de réduire la production alimentaire et qu'en outre, elle augmenterait drastiquement la consommation d'eau.

Pour produire un litre d'éthanol il faut 1 200 à 3 600 litres d'eau!

Dans un article publié sur plusieurs sites Internet sous le titre «Mettez du sang dans votre moteur!», Dominique Guillet avertit que dans certaines régions du monde, il faut de 500 à 1 500 litres d'eau pour produire un kilo de maïs, et 2,37 kg de maïs pour produire un litre d'éthanol aux États-Unis, soit aussi 1 200 à 3 600 litres d'eau!

Ce même article rappelle que le 22 mars dernier, l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a lancé un S.O.S. universel pour faire face à la pénurie d'eau dans le monde, où 1,3 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 3 800 enfants meurent chaque jour de maladies associées à cette carence.

À quoi il faut bien ajouter qu'en 2032, 60% de la population mondiale vivra dans des régions où la pénurie d'eau se fera gravement sentir, selon des données fournies dans le cadre d'une conférence organisée par le Parlement européen où l'on a pu constater que l'eau est devenue une marchandise lucrative pour les transnationales.

On sait déjà, par exemple, que les politiques de privatisation recommandées par le FMI et la Banque mondiale ont conduit certains États du tiers monde à vendre leurs sources d'eau à des consortiums qui, aujourd'hui, la leur restitue, mais en bouteille et à un prix exorbitant.

Pour sa part, la Banque mondiale avertit que la demande mondiale d'eau douce double tous les vingt ans, ce qui signifie qu'elle augmente deux fois plus vite que la population.

Dans ce contexte planétaire où des menaces de plus en plus objectives et péremptoires cernent l'avenir de l'humanité surgit un nouveau programme soutenu par les transnationales et en particulier les pétrolières, si paradoxal que cela puisse paraître: il s'agit de transformer des denrées alimentaires en éthanol, source alternative d'énergie, et pour y parvenir les usines consommeront de grandes quantités d'hydrocarbures.

Quelque chose, donc, comme la roue de la mort! Comme le dit très bien la chercheuse Silvia Robeiro, «les biocarburants constituent un projet de recolonisation impériale, une nouvelle attaque des industries transnationales contre les économies paysannes et la souveraineté alimentaire».

Et ce n'est pas qu'il faille s'opposer totalement à la production d'éthanol: le Brésil en fait depuis plus de trente ans et les États-Unis aussi.

Par contre il faut savoir que sa production massive pour satisfaire partiellement les besoins des États-Unis et d'autres pays du Nord compromettrait (elle le fait déjà!) la production alimentaire et provoquerait une concentration fatale de terres entre les mains des transnationales, avec tout ce que cela implique en termes d'impact environnemental, social et économique pour le tiers monde, car ce sont sans aucun doute les terres du tiers monde qui seraient affectées à ce programme. Ceci, sans parler de la politique protectionniste de Washington et d'autres pays, qui imposent des barrières à l'importation d'éthanol.

C'est ce que dit l'Institut international des recherches sur les politiques alimentaires (IFPRI) de Washington; qui prévoit que si le prix du pétrole continue d'augmenter, ceci déterminera «une croissance vertigineuse de la production de biocarburants, auquel cas le prix du maïs augmentera de 20% d'ici 2010 et de 41% d'ici 2020».

De la même manière et pour le même motif, les prix de certaines graines oléagineuses, dont le soja, le colza et le tournesol, augmenteront de 26 à 76%, et ceux du blé de 10 à 30%. Naturellement, les prix des aliments élaborés à partir de ces matières premières augmenteront eux aussi.

Dans les zones les plus pauvres de l'Afrique subsaharienne, de l'Asie et de l'Amérique latine, où le manioc reste un aliment de base, l'IFPRI prévoit que son prix aura augmenté de 33% d'ici 2010 et de 135% d'ici 2020. On en déduit que la production d'éthanol à partir du manioc «pourrait représenter une sérieuse menace pour la sécurité alimentaire des plus pauvres».

Selon la même étude, le contenu élevé en amidon du manioc en fait une source excellente d'éthanol, mais à l'heure actuelle, le manioc apporte un tiers de ses besoins en calories à la population subsaharienne, car il constitue l'aliment de base de plus de 200 millions d'Africains pauvres, celui auquel ils recourent quand ils ne peuvent pas s'offrir autre chose.

Le nombre d'affamés pourrait passer à 1,2 milliard d'ici 2025

Un travail de recherche sur la sécurité alimentaire du monde mené en 2003 a établi que compte tenu des taux de croissance économique et démographique, le nombre d'affamés aurait diminué en 2025 de 23% à l'échelle mondiale, ce qui représente près de 625 millions de personnes, si la productivité agricole augmentait de sorte que les prix relatifs des aliments demeurent constants.

Ce même travail publié dans la revue Foreign Affairs signale que si la demande de biocarburants aboutit à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base, la sécurité alimentaire d'une bonne partie de la population mondiale volera en éclats: il y aura 16 millions de plus d'affamés chaque fois que les prix de ces denrées augmenteront de 1%. «S'il en est ainsi, en 2025 il pourrait y avoir 1,2 milliard de plus de personnes en butte à la faim, soit le double du chiffre prévu initialement.»

Le moment est venu de choisir.

Condamnerons-nous à mourir de faim 1,2 milliard de personnes, d'ici à quelques années? Resterons-nous impassibles devant la transformation des terres arables de la planète en sources de carburant alternatif pour les 800 millions de voitures qui circulent aujourd'hui dans le monde? Ou saurons-nous éviter ces catastrophes?

Il est temps de prendre conscience de ces réalités, pour agir.

Opinions

«Avec la folie des carburants végétaux, nous assistons à une terrifiante concentration (et peut-être la dernière) des grands capitaux de l'agro-alimentaire, des nécrotechnologies, de l'agrochimie et des consortiums pétroliers, avec la complicité bienveillante des États. S'il devient plus rentable de produire des carburants que des aliments, le grand capital s'orientera vers les carburants végétaux.» — Dominique Guillet

«Avec 36 000 personnes qui meurent de faim chaque jour, c'est le règne de la famine qui s'instaure sur la planète Terre. Si je puis me permettre une comparaison, je dirais que 36 000 personnes représentent 12 fois le nombre de victimes des Tours Jumelles de New York, le 11 septembre 200.» — Pierre Rabhi

«À quelques dollars près, la tonne d'huile de soja se vend environ 450 dollars, et la tonne de biodiésiel à base de soja, 650 dollars. Une équation très simple, qui fait que pratiquement tous les producteurs d'huile de soja de la province argentine de Santa Fé montent à toute vitesse des usines permettant de transformer l'huile en biodiésel. Des usines fortement automatisées, selon leurs producteurs, qui réduisent donc pratiquement la promotion de l'emploi à zéro.» — Pablo Bertinat

«Les gouvernements des États-Unis ne sont fiables pour aucun type d'association, parce qu'ils oublient systématiquement leurs promesses dès qu'ils ont obtenu ce qu'ils veulent. Dans les années cinquante, ils ont emporté notre uranium et notre thorium contre promesse de compensations spécifiques en technologie nucléaire, qui ne sont jamais arrivées; ils ont promis du pétrole à la Corée du Nord contre le démantèlement de son programme nucléaire, mais le pétrole n'a jamais été envoyé; ils continuent de faire la sourde oreille à la décision de l'OMC de démonter le système de subventions agricoles. Les États-Unis dépendent aujourd'hui de l'énergie importée, et ils veulent notre éthanol, mais sans annuler les subventions à leurs producteurs qui facilitent la production d'éthanol chez eux.» — Professeur Bernardo Kucinski

Ce que vous devez savoir

Pour verser 25 gallons d'éthanol pur dans le réservoir d'une voiture de sport, il faut plus de 450 livres de maïs, soit assez de calories pour alimenter un être humain pendant un an. Avec la pression qu'exerce la brusque augmentation de la production d'éthanol sur les approvisionnement mondiaux en denrées alimentaires, les prix des aliments, de base et manufacturés, augmenteront considérablement dans le monde. Selon la FAO, la superficie des terres arables par habitant était de 0,32 hectare entre 1961 et 1963, pour une population mondiale de 3,2 milliards de personnes. De 1997 à 1999, elle est passée à 0,21 hectare pour 6 milliards d'habitants. En 2030, elle sera de 0, 16 hectare pour 8,3 milliards d'habitants.

(Le Marxiste-Léniniste, par Nidia Diaz, Granma international, 12 avril 2007)

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Actualité - Statement from the 118 Countries of the Non-Aligned Movement

Deux poids, deux mesures... Le relâchement de Luis Posada Carriles par les États-Unis démontre que certaines politiques s'appliquent pour les uns et pas pour d'autres. Le conflit entre l'oncle Sam et Cuba est bien connu. Tout est justifiable pour importuner ce peuple maudit par les États-Unis. Malgré la dénonciation flagrante du terrorisme par les États-Unis, le gouvernement américain fait des exception quand bon lui semble. À quand la reconnaissance de Cuba comme un pays indépendant et souverain?

WITH great concern, the Non-Aligned Movement has received the news circulated by the international media about the release on bond, by decision of a United States court, of the notorious international terrorist Luis Posada Carriles.

As is well known, Mr. Posada Carriles is responsible for many terrorist actions against Cuba and other countries, including the terrorist attack on a Cubana de Aviación airliner in October 1976 that killed 73 innocent civilians from different countries, and for which reason the Bolivarian Republic of Venezuela has applied to the United States government for his extradition. Despite that, he has been in prison in U.S. territory for a simple immigration crime, while Venezuela’s application has been ignored.

The Movement reaffirms its vigorous and unequivocal condemnation of terrorism in all of its forms and manifestations, as well as all actions, methods and practices of terrorism, no matter where they are committed, whoever the perpetrators may be, against whomsoever they are committed, including those in which states are directly or indirectly involved, all of which are unjustifiable whatever considerations or factors may be cited to justify them.

The Movement once again urges all states, in line with the United Nations Charter, to comply with their obligations in the fight against terrorism by virtue of international law and international humanitarian law, by trying or, where appropriate, extraditing the perpetrators of terrorist acts; preventing those acts from being organized, instigated or financed against other states from within or outside of their territories or via organizations based in their territories; abstaining from organizing or instigating acts of terrorism in the territories of other states, or of contributing, financing or participating in such acts; abstaining from encouraging activities within their territories aimed at the commission of such acts; abstaining from permitting the use of their territories for activities of planning, training or financing for those acts; and abstaining from supplying armaments or any other type of weapon that could be used in terrorist acts in other states.

The Movement urges that all states abstain from offering political, diplomatic, moral or material support to terrorism, and in this context, urges all states, in line with the United Nations Charter and in compliance with their obligations in accordance with international law, to guarantee that the perpetrators, organizers or sponsors of terrorist acts do not illegitimately use their status as refugees or another legal position, and that their politically-motivated demands are not recognized as a reason for denying their extradition.

As was agreed upon by the heads of state and government of the Non-Aligned Movement at its Fourteenth Summit, held in Havana in September 2006, the Movement reiterates its support for the extradition application submitted by the Bolivarian Republic of Venezuela to the United States government to bring Mr. Luis Posada Carriles to justice.

(Granma International)

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vendredi, avril 20, 2007

Actualité - Is the US Following Cuba

Havana, Apr 12 - The Los Angeles Times ran a report entitled "Catching up in medical diplomacy." The article featured Jason Vogt, a US dentist on a three week mission in Panama.

According to the newspaper, "Jason was part of a 350-strong U.S. military task force called New Horizons that last month spent two weeks bivouacked in the remote jungle of Bocas del Toro, Panama, helping the poor and buffing the image of the United States." Meanwhile, a doctor named Jose from Baracoa, Cuba, has been working for more than three years in Venezuela. No newspaper headlines celebrate his dedication, but he is one among tens of thousands of Cuban physicians and teachers working abroad.

Cuba has maintained a program of medical assistance in African and Latin American nations begun over four decades ago. Currently more than 20,000 doctors are on one to four year missions in Venezuela, Honduras, South Africa, Guatemala, Angola, Gambia, Ecuador, Bolivia, Algeria, Ghana, Haiti, and a host of other nations.

The Times article continues: "[Jason is] helping Uncle Sam score points in a high-stakes goodwill campaign playing out across Latin America in poor towns like this one [Norteno, Panama]. The objective: challenging the socialist campaigns of Cuba"s Fidel Castro and Venezuela"s Hugo Chavez and winning over people." On the one hand, it"s good to know that Washington has noticed that its free market policies have left many without even the most basic services.

Certainly, any attempt by the US to rectify years of neglect in Latin America, should be well received. However, the scope of the occasional US medical assistance to the poor in Latin America can not be compared with the ongoing large-scale Cuban effort in the region.

One fundamental difference between the brief US humanitarian voyages and the comprehensive Cuban effort is that the Cuban physicians live for years in remote communities. There, they not only treat existing ailments but also stress a host of preventive public health measures including appropriate sanitation and water use, and pre-and-post natal care among others.

When cataracts or other eye diseases are detected, operations are provided either in a host country clinic, often built and staffed with Cuban assistance, or via flights to Cuba or Venezuela. Since 2004, several hundred thousand people from Latin America and the Caribbean have recovered their vision.

The US medical personnel will also perform some eye operations and distribute glasses during their brief goodwill missions.

COMPETING TO TRAIN DOCTORS The L.A. Times report notes that "the US will underwrite a four million dollar regional medical training center in Panama City and that Americans will help staff the center." Such an effort should be welcomed as a modest attempt to do what Cuba does on a large scale: provide full scholarships to low-income Latin Americans to study medicine on the island, a program that graduated 2,910 doctors in 2005 and 2006.

Currently over 10,000 students from low-income families in 29 countries are studying at the Havana-based Latin American School of Medicine (ELAM). In the year 2000, Cuba also extended the scholarship offer to include students from the United States. Currently, around 90 are at the med school.

However, graduating doctors is not enough to guarantee assistance to the millions of Latin Americans without health care, the target group of the long-term Cuban project.

So, besides teaching medicine, the Cuban program seeks to instill a commitment in the students to serve in their poor rural or urban communities upon returning home. It also encourages their local and national governments to provide a public health slot to facilitate their efforts.

The L.A. Times goes on to make the claim that the Cuban program is some how flawed because a small percentage of its doctors take up the Bush administration"s highly publicized brain drain proposition that makes any Cuban medical professional sent abroad eligible for immediate entrance and residence in the US.

However, just like the occasional boxing champ or baseball player that opts for the big bucks, Cuba has shown it is prepared to replace those doctors who swallow Washington"s hook in hope of a higher salary.

IF BUSH IS SERIOUS ABOUT HELPING HERE"S HOW William Eaton, the US Ambassador to Panama said President Bush"s recent trip to the region was evidence of the new emphasis Washington is placing on improving Latin American relations. Healthcare has become an important part of the U.S. "relations focus," said the L.A Times article.

If we give the Bush administration the benefit of the doubt and applaud anything that stresses human well-being, there is another pending health calamity where Washington could lend a big hand.

In 2001, Cuba offered the United Nations 4,000 doctors to work year round in the African countries most affected by HIV AIDS if the US, Europe and other developed nations would supply the anti-retroviral medicines, equipment and material resources need for prevention programs and treatment.

Year after year, the offer has been repeated, and year after year it has fallen on deaf ears. Be it to shore up an uncaring image or for humanitarian reasons, now would be the perfect time for the US to join Cuba and make a significant difference in so many people"s lives.

(Prensa Latina)

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Actualité - Israel's Trump Card for the Treatment of Palestinians

The Holocaust as Political Asset

The cynicism inherent in the attitude of the institutions of the Jewish state to Holocaust survivors is not a revelation to those born and living among them. We grew up with the yawning gap between the presentation of the State of Israel as the place of the Jewish people's rebirth and the void that exists for every Holocaust survivor and his family. The personal "rehabilitation" was dependent on the circumstances of each person: the stronger ones versus the others, who did not find support from the institutions of the state. During the 1950s and 1960s we saw the demeaning view of our parents as having gone "like sheep to the slaughter," the shame of the new Jews, the Sabras, over their misfortunate, Diaspora relatives.

It can be argued that during the first two decades, much of this attitude could be attributed to the lack of information and the very human lack of an ability to grasp the full meaning of the industrialized genocide perpetrated by Germany. But the awareness of the material aspects of the Holocaust started very early, with Jewish and Zionist institutions starting in the early 1940s to discuss the possibility of demanding reparations. In 1952, the reparations agreement with Germany was signed, by which that country agreed to pay hundreds of millions of dollars to Israel to cover the absorption costs of the survivors and pay for their rehabilitation. The agreement obligated Germany to compensate survivors individually as well, but the German law differentiated between those who belonged to the "circle of German culture" and others. Those who were able to prove a connection to the superior circle received higher sums, even if they emigrated in time from Germany. Concentration camp survivors from outside the "circle" received the ridiculous sum of 5 marks per day. The Israeli representatives swallowed this distortion.

This is part of the roots of financial cynicism that the media is being exposed to today, due to several reasons: the advanced age and declining health of survivors, the intentional weakening of the welfare state, the presence of survivors from the former Soviet Union who are not included in the reparations agreement, the media activism of nongovernmental welfare organizations and the welcome enlistment of social affairs journalists.

They are shocked by the gap between the official appropriation of the Holocaust, which is perceived in Israel as understood and justified, and the abandonment of survivors.

Turning the Holocaust into a political asset serves Israel primarily in its fight against the Palestinians. When the Holocaust is on one side of the scale, along with the guilty (and rightly so) conscience of the West, the dispossession of the Palestinian people from their homeland in 1948 is minimized and blurred.

The phrase "security for the Jews" has been consecrated as an exclusive synonym for "the lessons of the Holocaust." It is what allows Israel to systematically discriminate against its Arab citizens. For 40 years, "security" has been justifying control of the West Bank and Gaza and of subjects who have been dispossessed of their rights living alongside Jewish residents, Israeli citizens laden with privileges.

Security serves the creation of a regime of separation and discrimination on an ethnic basis, Israeli style, under the auspices of "peace talks" that go on forever. Turning the Holocaust into an asset allows Israel to present all the methods of the Palestinian struggle (even the unarmed ones) as another link in the anti-Semitic chain whose culmination is Auschwitz. Israel provides itself with the license to come up with more kinds of fences, walls and military guard towers around Palestinian enclaves.

Separating the genocide of the Jewish people from the historical context of Nazism and from its aims of murder and subjugation, and its separation from the series of genocides perpetrated by the white man outside of Europe, has created a hierarchy of victims, at whose head we stand. Holocaust and anti-Semitism researchers fumble for words when in Hebron the state carries out ethnic cleansing via its emissaries, the settlers, and ignore the enclaves and regime of separation it is setting up. Whoever criticizes Israel's policies toward the Palestinians is denounced as an anti-Semite, if not a Holocaust denier. Absurdly, the delegitimization of any criticism of Israel only makes it harder to refute the futile equations that are being made between the Nazi murder machine and the Israeli regime of discrimination and occupation.

The institutional abandonment of the survivors is rightly denounced across the board. The transformation of the Holocaust into a political asset for use in the struggle against the Palestinians feed on those same stores of official cynicism, but it is part of the consensus.

(CounterPunch)

Actualité - UNASUR: political integration of South American nations• Adopted at Energy Summit in Venezuela

PORLAMAR, Venezuela, April 16. — South American presidents agreed today to dub the process of political integration of the region’s 12 countries "UNASUR," Venezuelan President Hugo Chávez announced.

The leaders toured the area where petrochemical plants are to be built.

"No name had been decided on, and we decided today on the name we are going to give it: UNASUR, Union of South American Nations, a tremendous idea," Chávez remarked to journalists at the end of a Political Dialogue with his colleagues from countries in the region who are attending the 1st South American Energy Summit.

Chávez added that it was also decided that the Union would have a permanent secretariat in Quito, Ecuador, affirmed that issues were discussed in-depth, and that the rulers had reached consensus.

They also discussed the need for a South American energy treaty that can guarantee oil, gas and petrochemical energy to all South American countries. "This is very important because the world is moving toward an energy crisis," Chávez said, according to EFE.

(Granma International)

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Actualité - More than three billion people in the world condemned to premature death from hunger and thirst

REFLECTIONS OF PRESIDENT FIDEL CASTRO

THAT is not an exaggerated figure, but rather a cautious one. I have meditated a lot on that in the wake of President Bush’s meeting with U.S. automobile manufacturers.

The sinister idea of converting food into fuel was definitively established as an economic line in U.S. foreign policy last Monday, March 26.

A cable from the AP, the U.S. news agency that reaches all corners of the world, states verbatim:

“WASHINGTON, March 26 (AP). President Bush touted the benefits of ‘flexible fuel’ vehicles running on ethanol and biodiesel on Monday, meeting with automakers to boost support for his energy plans.

“Bush said a commitment by the leaders of the domestic auto industry to double their production of flex-fuel vehicles could help motorists shift away from gasoline and reduce the nation's reliance on imported oil.

‘“That's a major technological breakthrough for the country,’ Bush said after inspecting three alternative vehicles. If the nation wants to reduce gasoline use, he said “the consumer has got to be in a position to make a rational choice.”

“The president urged Congress to ‘move expeditiously’ on legislation the administration recently proposed to require the use of 35 billion gallons of alternative fuels by 2017 and seek higher fuel economy standards for automobiles.

“Bush met with General Motors Corp. chairman and chief executive Rick Wagoner, Ford Motor Co. chief executive Alan Mulally and DaimlerChrysler AG's Chrysler Group chief executive Tom LaSorda.

“They discussed support for flex-fuel vehicles, attempts to develop ethanol from alternative sources like switchgrass and wood chips and the administration's proposal to reduce gas consumption by 20 percent in 10 years.

“The discussions came amid rising gasoline prices. The latest Lundberg Survey found the nationwide average for gasoline has risen 6 cents per gallon in the past two weeks to $2.61.”

I believe that reducing and moreover recycling all motors that run on electricity and fuel is an elemental and urgent need for all humanity. The tragedy does not lie in reducing those energy costs but in the idea of converting food into fuel.

It is known very precisely today that one ton of corn can only produce 413 liters of ethanol on average, according to densities. That is equivalent to 109 gallons.

The average price of corn in U.S. ports has risen to $167 per ton. Thus, 320 million tons of corn would be required to produce 35 billion gallons of ethanol.

According to FAO figures, the U.S. corn harvest rose to 280.2 million tons in the year 2005.

Although the president is talking of producing fuel derived from grass or wood shavings, anyone can understand that these are phrases totally lacking in realism. Let’s be clear: 35 billion gallons translates into 35 followed by nine zeros!

Afterwards will come beautiful examples of what experienced and well-organized U.S. farmers can achieve in terms of human productivity by hectare: corn converted into ethanol; the chaff from that corn converted into animal feed containing 26% protein; cattle dung used as raw material for gas production. Of course, this is after voluminous investments only within the reach of the most powerful enterprises, in which everything has to be moved on the basis of electricity and fuel consumption. Apply that recipe to the countries of the Third World and you will see that people among the hungry masses of the Earth will no longer eat corn. Or something worse: lend funding to poor countries to produce corn ethanol based on corn or any other food and not a single tree will be left to defend humanity from climate change.

Other countries in the rich world are planning to use not only corn but also wheat, sunflower seeds, rapeseed and other foods for fuel production. For the Europeans, for example, it would become a business to import all of the world’s soybeans with the aim of reducing the fuel costs for their automobiles and feeding their animals with the chaff from that legume, particularly rich in all types of essential amino acids.

In Cuba, alcohol used to be produced as a byproduct of the sugar industry after having made three extractions of sugar from cane juice. Climate change is already affecting our sugar production. Lengthy periods of drought alternating with record rainfall, that barely make it possible to produce sugar with an adequate yield during the 100 days of our very moderate winter; hence, there is less sugar per ton of cane or less cane per hectare due to prolonged drought in the months of planting and cultivation.

I understand that in Venezuela they would be using alcohol not for export but to improve the environmental quality of their own fuel. For that reason, apart from the excellent Brazilian technology for producing alcohol, in Cuba the use of such a technology for the direct production of alcohol from sugar cane juice is no more than a dream or the whim of those carried away by that idea. In our country, land handed over to the direct production of alcohol could be much useful for food production for the people and for environmental protection.

All the countries of the world, rich and poor, without any exception, could save millions and millions of dollars in investment and fuel simply by changing all the incandescent light bulbs for fluorescent ones, an exercise that Cuba has carried out in all homes throughout the country. That would provide a breathing space to resist climate change without killing the poor masses through hunger.

As can be observed, I am not using adjectives to qualify the system and the lords of the earth. That task can be excellently undertaken by news experts and honest social, economic and political scientists abounding in the world who are constantly delving into to the present and future of our species. A computer and the growing number of Internet networks are sufficient for that.

Today, we are seeing for the first time a really globalized economy and a dominant power in the economic, political and military terrain that in no way resembles that of Imperial Rome.

Some people will be asking themselves why I am talking of hunger and thirst. My response to that: it is not about the other side of the coin, but about several sides of something else, like a die with six sides, or a polyhedron with many more sides.

I refer in this case to an official news agency, founded in 1945 and generally well-informed about economic and social questions in the world: TELAM. It said, and I quote:

“In just 18 years, close to 2 billion people will be living in countries and regions where water will be a distant memory. Two-thirds of the world’s population could be living in places where that scarcity produces social and economic tensions of such a magnitude that it could lead nations to wars for the precious ‘blue gold.’

“Over the last 100 years, the use of water has increased at a rate twice as fast as that of population growth.

“According to statistics from the World Water Council, it is estimated that by 2015, the number of inhabitants affected by this grave situation will rise by 3.5 billion people.

“The United Nations celebrated World Water Day on March 23, and called to begin confronting, that very day, the international scarcity of water, under the coordination of the UN Food and Agriculture Organization (FAO), with the goal of highlighting the increasing importance of water scarcity on a global scale, and the need for greater integration and cooperation that would make it possible to guarantee sustained and efficient management of water resources.

“Many regions on the planet are suffering from severe water shortages, living with less than 500 cubic meters per person per year. The number of regions suffering from chronic scarcity of this vital element is increasingly growing.

“The principal consequences of water scarcity are an insufficient amount of the precious liquid for producing food, the impossibility of industrial, urban and tourism development and health problems.”

That was the TELEAM cable.

In this case I will refrain from mentioning other important facts, like the melting ice in Greenland and the Antarctic, damage to the ozone layer and the growing volume of mercury in many species of fish for common consumption.

There are other issues that could be addressed, but with these lines I am just trying to comment on President Bush’s meeting with the principal executives of U.S. automakers.

Fidel Castro, le 28 mars 2007.

(Granma International)

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